En 2023, Ferrari a dévoilé un véhicule surprenant : le Purosangue.
Malgré de nombreuses réticences au cours des dernières années, le constructeur italien avait pris le pari risqué de sortir un SUV coupé sportif.
Mais au fait, que vaut le Purosangue face au Porsche Cayenne Turbo, une des références de sa catégorie ?

Suivez la couverture complète

Auto

Monoplaces de course, supercars, coupés sportifs, GTs… depuis sa création à Maranello, en 1947, Ferrari a essentiellement conçu des véhicules sportifs. Alors forcément, quand la marque a lancé en 2023 la production de son Purosangue, un SUV, de nombreux fans ont émis des doutes. Pourtant, ce véhicule semble tenir toutes ses promesses puisqu’il s’agit d’un modèle coupé sportif doté d’une technologie et d’un confort hors du commun. « Chez Ferrari, on affirme que ce n’est pas un SUV, mais un FUV : Ferrari Utility Vehicule », assure Jérôme Chont dans « Automoto ».

Ferrari Purosangue vs Porsche Cayenne Turbo : deux monstres de sportivité

Même si Ferrari tient à se différencier des autres marques, nos experts ont tenu à comparer ce Purosangue avec la grande référence des SUV sportifs : le célèbre Porsche Cayenne Turbo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux véhicules affichent un niveau de performance similaire : ils développent tous les deux entre 715 et 739 chevaux et peuvent atteindre 313 km/h (Purosangue) et 295 km/h (Porsche Cayenne Turbo E-Hybrid). Mais attention, si les performances sont semblables, la motorisation, elle, ne l’est pas. « Tous les autres [concurrents, ndlr] ont opté pour un V8 BiTubro avec plus ou moins d’hybridation. Évidemment, Ferrari ne fait rien comme les autres. Sous le capot, là-devant, on a un V12 atmosphérique de 715 chevaux », explique Anthony Beltoise, qui a accompagné Jérôme Chont et Jean-Pierre Gagick au Maroc pour cette confrontation de SUV.

Ferrari Purosangue : deux fois le prix d’une Porsche Cayenne Turbo ?

Pour être aussi performants, ces deux SUV peuvent compter sur des technologies très différentes. Le véhicule allemand est en effet équipé de suspensions pneumatiques adaptatives à deux chambres, d’un système de contrôle vectoriel de couple, de roues directrices à l’arrière, mais aussi de barres de stabilisations électromécaniques actives. « Avec toute cette électronique, ça le rend hyper dynamique », ajoute Anthony Beltoise.

De son côté, la Ferrari a opté pour un tout nouveau système de suspension active pour son Purosangue. « Ce sont des amortisseurs hydrauliques qui ont chacun un moteur électrique. Ça ne bouge pas, c’est une voiture de deux tonnes posées sur des rails. Je défie n’importe quel sceptique du SUV Ferrari de m’affirmer que cette voiture n’a pas le comportement d’une Ferrari », conclut Jean-Pierre Gagick.

Évidemment, pour s’offrir ces voitures, il faut casser la tirelire. Comme le rappelle Jérôme Chont, le Porsche Cayenne Turbo E-Hybrid – le plus puissant de sa lignée – coûte environ 220.000 euros. C’est deux fois moins que le Purosangue, qui a été fixé au prix d’environ 500.000 euros, sans compter le malus.

Tanguy JAILLANT | Chronique : Jérôme CHONT et Jean-Pierre GAGICK

Partager
Exit mobile version