L’acteur américain s’est embrouillé avec un photographe sur le tapis rouge de « Highest To Lowest » dimanche soir.
Le lendemain, il était mystérieusement absent de la conférence de presse du film Spike Lee.
Ce mardi, un porte-parole de la star révèle les raisons qui l’ont poussée à quitter la Croisette.

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La séquence fait le bonheur des tabloïds, qui se sont empressés de la monter en épingle. Durant la montée des marches de Highest To Lowest de Spike Lee dimanche soir, Denzel Washington a haussé le ton avec un photographe, lui reprochant de l’avoir attrapé le bras à plusieurs reprises afin qu’il pose pour lui. Quelques minutes plus tard, l’acteur de 70 ans retrouvait le sourire puisqu’il recevait une Palme d’or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Fin de l’histoire ? Pas tout à fait…

Lundi matin, Denzel Washington était en effet absent de la conférence de presse du film, laissant son réalisateur et deux de ses partenaires, Ilfenesh Hadera et Jeffrey Wright, aller à la rencontre des journalistes. Sur les réseaux sociaux, on s’enflamme : l’acteur voulait-il éviter d’être interrogé sur l’incident de la veille ? Ou qu’on lui pose une question sur la présidence de Donald Trump, sujet sensible pour la délégation américaine depuis le début de la quinzaine ? Même pas…

Contacté par le DailyMail, un porte-parole de l’acteur affirme ce mardi qu’il a été contraint de quitter la France pour rentrer à Londres où il joue sur scène avec Jake Gyllenhaal dans Othello de Shakespeare, énorme succès de la saison théâtrale de l’autre côté de la Manche. « Le studio et le festival savaient depuis des semaines, à l’avance, qu’il ne serait pas disponible pour la conférence de presse en raison de ses engagements de travail sur la pièce », assure-t-il.

En coulisses, il se murmure que les organisateurs du Festival de Cannes ont pris en considération l’emploi du temps de Denzel Washington afin de s’assurer qu’il serait bien présent sur la Croisette pour recevoir son prix et défendre Highest To Lowest, d’où l’ajout du film après l’annonce de la sélection mi-avril. Dans un post sur Instagram, Spike Lee s’était empressé d’affirmer qu’il serait bien présent sur la Croisette.

Ce thriller est inspiré du même roman que le cinéaste japonais Akira Kurosawa avait adapté en 1963 avec Entre le ciel et l’enfer. Il marque la cinquième collaboration entre Spike Lee et Denzel Washington après Mo’ Better Blues, Malcolm X, He Got Game et Inside Man. « C’est une bénédiction d’avoir fait ces films que les gens adorent », a confié le cinéaste mardi. « C’était une bénédiction (de se retrouver – ndlr) mais je ne sais pas si nous en aurons à nouveau l’occasion. »

Jérôme VERMELIN

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