À l’image de la majorité des appareils de mesure, les radars de vitesse ont des marges d’erreur.
Pour les radars fixes, elle est de 5 km/h pour les limitations de vitesse inférieure à 100 km/h.
Pour les radars mobiles ou embarqués, les marges d’erreur sont deux fois plus importantes.
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LE WE 20H
Ce sont les bêtes noires des automobilistes. Pour éviter de se faire flasher, certains n’hésitent pas à régler leur régulateur de vitesse quelques kilomètres au-dessus de la limitation, même si c’est interdit, car ils savent que les radars appliquent une marge d’erreur. « On dit souvent que c’est 5 km/h », avance un jeune homme dans la vidéo en tête de cet article. « On se prend tout le temps la tête avec ça, on a peur de se faire flasher », admet une conductrice.
Alors pour ne pas stresser inutilement, faisons le point une bonne fois pour toutes. Pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h, un radar fixe applique effectivement une marge d’erreur de 5 km/h. Sur une route limitée à 50, il flashera donc à partir de 56 km/h.
La vitesse affichée sur les compteurs imprécise
Au-delà de 100 km/h, la marge d’erreur passe à 5%. Le radar flashe donc à partir de 138 km/h sur une autoroute limitée à 130. En ce qui concerne les radars mobiles ou embarqués dans une voiture, les marges d’erreur sont deux fois plus importantes.
D’ailleurs, comment est mesurée la vitesse affichée sur les compteurs des voitures qui sont eux aussi imprécis ? « C’est le bloc ABS, qui va retransmettre l’information de vitesse jusqu’au compteur pour le conducteur », explique Gregory Da Costa, responsable d’atelier au garage des Deux Routes.
Mais ce système électronique sous-estime volontairement la vitesse. Pour le professionnel, l’indication la plus fiable, reste celle du GPS de notre téléphone. Il y a aujourd’hui plus de 3.500 radars actifs en France et leur marge d’erreur n’ont pas changé depuis 2009.
