La famille Arnault et le groupe autrichien Red Bull ont officiellement racheté le Paris FC ce vendredi 29 novembre.
Maintenu à sa tête, le président Pierre Ferracci compte sur les nouveaux propriétaires pour développer ses ambitions.
La promesse de futurs derbys au sommet en Ligue 1 avec le Paris Saint-Germain ?

Bientôt un rival de poids pour le Paris Saint-Germain ? Au terme de six semaines de négociations exclusives, la holding familiale de Bernard Arnault a officialisé ce vendredi 29 novembre le rachat du club de football du Paris FC via sa holding Agache Sports, actionnaire majoritaire aux côtés du groupe autrichien Red Bull, déjà propriétaire des équipes de Leipzig en Allemagne et Salzbourg en Autriche.

« Avec l’arrivée d’Agache Sports et de Red Bull, le Paris FC se donne les moyens d’afficher des objectifs ambitieux », déclare dans un communiqué Pierre Ferracci, ancien actionnaire majoritaire confirmé dans ses fonctions de président. « Sans brûler les étapes, en respectant son identité et ses valeurs et en s’appuyant sur un bassin francilien dont on connaît le potentiel, le Paris FC va continuer sa progression, dont bénéficieront ses centres de formation et ses équipes premières, féminine et masculine« .

Bientôt des derbys parisiens en Ligue 1 ?

Dans le détail, la holding Agache de la famille du patron du groupe de luxe LVMH détient désormais 52,4% du capital du club.  Red Bull en possède 10,6%. Le reste se répartit entre Alter Paris, la structure de Pierre Ferracci (29,8%) et BRI Sports Holdings, représentant Lycamobile (7,2%).

« Un nouveau conseil d’administration a été mis en place, reflétant la position majoritaire de la famille Arnault et la présence de Red Bull« , indique le club, actuel leader de la Ligue 2 qui évolue au Stade Charléty dans le XIIIᵉ arrondissement. En cas de montée en Ligue 1 en fin de saison, ce serait la première fois que la capitale aurait deux équipes de foot dans l’élite.

À la fin des années 1980, le Matra Racing de l’homme d’affaires Jean-Luc Lagardère avait rejoint le Paris Saint-Germain en première division. Malgré le recrutement de l’entraineur Artur Jorge et de vedettes comme le Français Luis Fernandez et l’Uruguayen Enzo Francescoli, l’aventure avait tourné, faute de résultats, avant le désengagement de son célèbre propriétaire. 

En Europe, la présence de plusieurs clubs de foot de haut niveau dans une même ville est monnaie courante. C’est notamment le cas à Londres, la capitale anglaise accueillant notamment Arsenal, Chelsea, Tottenham, tous les trois en Premier League. En Italie, le Milan AC et l’Inter Milan partagent le Stade de San Siro tandis qu’en Espagne, le Real et l’Atletico se disputent les faveurs du public madrilène.


Jérôme VERMELIN

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