Jeunes pousses d’arbre alignées dans un champs où plusieurs centaines de milliers d’arbres sont plantés pour reboiser, Mery-sur-Oise (Val-d’Oise), le 29 avril 2025.

Le label bas carbone, l’une des certifications phares de la France en matière climatique, va-t-il perdre toute crédibilité ? La question se pose alors que le gouvernement s’apprête à revenir sur des normes destinées à mieux l’encadrer, quelques mois seulement après son entrée en vigueur. Cédant à la pression d’acteurs économiques, le ministère de la transition écologique a organisé en plein mois d’août une consultation publique débouchant sur ce retour en arrière, à rebours des recommandations scientifiques.

Si ce choix se confirme, il conduira à continuer de surestimer l’impact additionnel, en termes de stockage de CO2, des projets de reboisement « bas carbone », et donc à créer des crédits carbone fictifs. L’exécutif conteste cette analyse et assure travailler à améliorer l’intégrité environnementale de la certification dans une « démarche progressive » et en respectant « la logique de marché ».

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