Un fourgon blindé a été attaqué à l’arme de guerre jeudi en plein centre-ville de Grenoble.
Une fusillade a éclaté entre les convoyeurs et les braqueurs.
Les assaillants ont mis le feu à leur véhicule, avant de prendre la fuite.
Les convoyeurs de fonds ont trouvé refuge dans une gendarmerie à proximité.
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Le 20H
Jeudi matin, en plein centre-ville de Grenoble, des tirs à l’arme lourde retentissent. Et la panique s’empare des riverains. Sur des images captées par une caméra de vidéosurveillance (que vous pouvez voir en intégralité dans la vidéo en tête de cet article), les passants se réfugient dans les commerces. Un fourgon blindé, transportant 7 millions d’euros, est en train de se faire attaquer à l’arme lourde. Il est poursuivi par un 4×4 noir qui le prend en chasse.
Une femme ressort médusée d’un des commerces. « Pourquoi y a-t-il des coups de feu ? Ça a été la grosse panique. Il y avait quelqu’un qui se camouflait derrière le petit banc pour éviter de se prendre une balle perdue. Ça a été très rapide, très court, mais très intense », témoigne-t-elle à notre micro.
« Ils sont choqués, mais pas blessés »
Il est 10h, jeudi matin, lorsqu’un fourgon de transport de fonds sort de la Banque de France. Quelques minutes plus tard, il est bloqué par 3 véhicules qui le percutent et tentent de l’immobiliser. L’un des assaillants ouvre le feu, les convoyeurs ripostent. « Voilà, un impact qui est arrivé sur ma façade. Sachant que j’étais juste ici (juste à côté, ndlr), en train de regarder ce qui se passait, on se dit qu’on a de la chance », raconte Stéphane Albert, directeur d’un restaurant.
Après les tirs, les convoyeurs de fonds réussissent à s’échapper. Les assaillants, eux, ont mis le feu à leur véhicule. Des images, filmées par un habitant, montrent l’un d’eux jeter un cocktail Molotov dans l’habitacle de la camionnette, avant de prendre la fuite. Dans le même temps, un complice dans un autre véhicule tente de les rejoindre, sans succès. Il finira à pied, arme lourde à la main.
Les convoyeurs de fonds, eux, ont trouvé refuge dans une gendarmerie à proximité. « Ils sont aujourd’hui en sécurité. Ils se sont mis en sécurité en allant jusqu’à la brigade de gendarmerie. Ils sont choqués, mais pas blessés », explique le procureur de la République, Éric Vaillant.
Les braqueurs sont toujours activement recherchés.
