- L’achat de fournitures scolaires a commencé à quelques jours de la rentrée.
- Pour donner envie aux enfants de reprendre le chemin de l’école, les industriels inventent chaque année de nouveaux produits.
- Une équipe de TF1 a enquêté sur la façon dont ils s’adaptent aux besoins et envies des élèves.
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Rentrée scolaire 2025
Au moment d’acheter les fournitures scolaires, pour la rentrée, il y a les incontournables : stylos, cahiers et trousse. Mais cette année, peut-être avez-vous vu débarquer cette nouveauté : un cartable à boucle aimantée. « Je voyais mon fils qui n’arrivait pas à ouvrir et à fermer son cartable avec les deux sangles, parce que les mains d’enfant sont trop petites. On a eu l’idée de créer cette boucle aimantée qui s’ouvre et qui se referme très simplement »
, explique dans le reportage en tête de cet article sa créatrice, Aurélie Frémion, directrice du magasin Bureau Vallée à Brignoles (Var).
Si ce modèle coûte 55€, soit 10 à 15€ de plus que les premiers prix, il reste une bonne idée pour Coralie, maman du petit Gilles, 8 ans, qui « ne ferme jamais son cartable et qui perd souvent les cahiers. »
Une règle pour mesurer… et occuper les mains des élèves
Le credo des marques de fournitures scolaires ? Partir des envies pour créer les innovations. Les leaders du secteur ne font pas exception.
Chez Maped, plus d’une centaine de prototypes ont été réalisés par des imprimantes 3D. Pour créer une règle, par exemple, dont l’objectif est à la fois de mesurer et d’occuper les mains des enfants pour canaliser leur attention sur les cours. « Aujourd’hui, tous les enfants manipulent des stylos quatre couleurs ou des crayons (…) ils perturbent la classe »
, explique Misaël Furon, ingénieur produit chez Maped, « donc on a créé une gamme de produits qui sont faits pour être manipulés. »
Des prix 2 à 3 fois plus élevés
Cette gamme a été testée en laboratoire, avant d’être validée par des tests de résistance. Une règle, une gomme ou encore un crayon fait pour être mâché… Tous ces produits un prix. Ils coûtent en l’occurrence deux à trois fois plus cher que leur équivalent classique. Les ruptures de stock sont pourtant déjà très nombreuses. « Dès les premières études, on voyait que 60% des enfants avaient des problèmes de concentration. Donc on s’entoure d’un panel d’experts, comme des ergothérapeutes, des pédopsychiatres ou des parents »
, décrit Julie Béani, directrice marketing du groupe Maped.
L’innovation passe aussi par l’anticipation. L’enjeu ? Savoir quels personnages seront les stars de la rentrée. Le fabricant de fournitures scolaires Viquel lance une nouvelle gamme et s’associe à un dessin animé sud-coréen. « Ce dessin animé est diffusé tous les matins à la télévision »
, souligne Gwénolène Gallais, directrice marketing chez Viquel. « Pour nous, c’est une opportunité de s’associer à cette notoriété. »
Même si les innovations cartonnent, les marques continuent de miser aussi sur des valeurs sûres. Cette année encore, l’indétrônable licorne rose égayera toutes les fournitures.
