Dix maires et bourgmestres de communes frontalières annoncent la mise en place de « barrages bloquants ou filtrants » dès 16h ce lundi.
Une mesure qui vise à « prévenir les débordements éventuels » alors que les Bleus et les Diables rouges s’affrontent à 18h pour une place en quarts de finale de l’Euro 2024.
La rencontre est à suivre sur TF1, TF1+ et en live commenté sur TF1info.
La circulation s’annonce compliquée. Des routes reliant la France et la Belgique seront fermées pendant le match opposant les Bleus aux Diables rouges en huitièmes de finale de l’Euro 2024 ce 1er juillet. « Des barrages bloquants ou filtrants seront organisés aux différents passages de la frontière, et ce dès 16h lundi », soit deux heures avant le coup d’envoi du match, indiquent dix maires et bourgmestres deux Belges et huit Français, dans un communiqué commun relayé par l’AFP.
On n’a pas envie de revivre ça
On n’a pas envie de revivre ça
Eric Vanstaen, maire de Comines
L’objectif est de « prévenir les débordements éventuels ». « Des interdictions de rassemblements seront prises pour prévenir et réprimer les attroupements hostiles », indique encore le texte qui souligne que les barrages ne seront levés que « dans le courant de la nuit, si le contexte le permet ». Trois ponts resteront cependant ouverts au sein de ce périmètre, précise la ville de Comines sur Facebook. Le maire de la commune française met en avant « le précédent 2018 » pour expliquer cette mesure. À l’issue de la demi-finale de Coupe du monde remportée par la France face aux Belges (1-0), « le pont de Comines avait été envahi et des débordements avaient eu lieu ».
« On n’a pas envie de revivre ça », insiste auprès de l’AFP le maire de la commune française, Eric Vanstaen. Il dit craindre que « l’alcool aidant », certains supporters « aient envie d’aller taquiner » leurs voisins de l’autre côté de la frontière. Ce match avait aussi entraîné de nombreuses railleries entre les deux pays, les Français moquant « le seum » belge et leur colère d’avoir perdu. Les communes concernées par ces restrictions, parmi lesquelles Armentières (25.000 habitants), couvrent la frontière sur une vingtaine de kilomètres, sur la portion où elle est dessinée par la rivière Lys, au nord-ouest de la métropole de Lille.
