Le gouvernement et de nombreux députés et sénateurs lors de la présentation par François Bayrou des orientations retenues pour le budget de 2026, à Paris, le 15 juillet 2025.

François Bayrou le reconnaît volontiers : sans majorité à l’Assemblée nationale, il se trouve « à la merci des oppositions ». Avant de peut-être se coaliser à l’automne pour faire chuter son gouvernement, la gauche et l’extrême droite menacent déjà de le censurer après les grandes orientations du budget 2026 annoncées par le premier ministre, mardi 15 juillet.

Difficile de briguer un prix de popularité quand on propose un effort budgétaire inédit de près de 44 milliards d’euros. Le secrétaire national du Parti communiste (PCF), Fabien Roussel, a notamment dénoncé, sur X, un « braquage en bande organisée », avec la volonté de « nous faire travailler gratuitement ».

Mesure la plus visible pour les Français, la suppression de deux jours fériés est au cœur des critiques des oppositions. La mesure doit « rapporter plusieurs milliards d’euros », a estimé François Bayrou, avant de donner comme exemple possible le lundi de Pâques et le 8-Mai. Cette dernière date, « qui commémore la victoire contre le nazisme », est restée en travers de la gorge de la cheffe de file des Ecologistes, Marine Tondelier. « On doit le comprendre comment exactement ? », a-t-elle fait mine de s’interroger.

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