• François Bayrou a répondu aux questions de quatre journalistes ce dimanche 31 août à Matignon.
  • Il a été invité à s’exprimer sur le sort de Boualem Sansal, incarcéré en Algérie.
  • Il a indiqué qu’il recevrait les proches de l’écrivain à Pau en novembre.

« Pour moi, Boualem Sansal, bien que n’étant pas Français d’origine, il illustre la France », a déclaré François Bayrou. Ce dimanche 31 août, le Premier ministre répondait aux questions de quatre journalistes, à une semaine d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale qui pourrait bien le forcer à démissionner. Il a notamment été interrogé sur le sort de l’écrivain franco-algérien, incarcéré en Algérie depuis novembre 2024.

« Je recevrai les proches de Boualem Sansal » lors d’un événement intitulé « Les idées mènent le monde », qui aura lieu en novembre à Pau, a annoncé François Bayrou. Le Premier ministre a ajouté qu’il ne pouvait « pas croire » que la lettre adressée par la fille de l’écrivain à Emmanuel Macron soit restée sans réponse. C’est pourtant ce qu’avait affirmé Sabeha Sansal ce jeudi, lors d’une soirée de soutien à l’écrivain à Autun (Saône-et-Loire).

« Français par la beauté que l’on crée »

Début août, Emmanuel Macron avait affirmé que la France devait agir « avec plus de fermeté et de détermination » vis-à-vis de l’Algérie, déplorant le « sort réservé » à Boualem Sansal, ainsi qu’au journaliste Christophe Gleizes, en pleine crise diplomatique entre Paris et Alger.

Ce dimanche, François Bayrou a exprimé son admiration pour l’œuvre de l’écrivain, qui avait obtenu la nationalité française en juin 2024 : « Il y a une procédure dans la législation française qui fait que l’on devient Français, par exemple quand on a servi dans la légion étrangère. On dit ‘Français par le sang versé’. Eh bien il y a aussi ‘Français par la beauté que l’on crée, par la pensée que l’on crée' », a estimé le Premier ministre à propos de Boualem Sansal.

Isabelle MISSIAEN

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