Le premier ministre, François Bayrou, lors de sa conférence de presse portant sur son budget pour 2026, à Paris, le 25 août 2025.

Après avoir surpris son monde, la veille, en convoquant un vote de confiance à l’Assemblée nationale pour le 8 septembre, François Bayrou s’est engagé, mardi 26 août, dans une campagne éclair afin de tenter d’échapper à la chute annoncée de son gouvernement. Obsédé par l’idée de convaincre l’opinion de souscrire à son plan de 44 milliards d’euros d’effort budgétaire, le premier ministre veut peser de tout son poids sur les oppositions qui le rejettent.

Confidences à L’Express et nouvelle vidéo sur sa chaîne YouTube, mardi, interview au journal télévisé de 20 heures de TF1, mercredi, interventions lors des universités d’été – de la CFDT, mardi, puis du Medef, jeudi… François Bayrou se démultiplie pour faire passer ses messages. « Nous sommes à la bataille dans un travail de conviction pour avoir cette majorité le 8 septembre », a reconnu le ministre de l’économie, Eric Lombard, mardi, sur France Inter.

Pour le chef du gouvernement, ce vote de confiance vise d’abord à valider son diagnostic sur les finances publiques, seul préalable pour mener des négociations. Pour les oppositions, le scrutin a tout d’un référendum pour ou contre le maintien de François Bayrou à Matignon. Les députés ont « treize jours » pour « dire s’ils se placent du côté du chaos ou du côté de la responsabilité », a martelé le premier ministre, mardi après-midi, en marge de la rentrée de la CFDT, alors que la gauche et le Rassemblement national (RN) ont fait savoir qu’ils voteraient contre la confiance.

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