Dès le premier tour des législatives, 76 députés ont été élus, dont 37 pour le RN.
Plusieurs figures politiques se retrouvent en ballottage, favorable ou non.
François Hollande, notamment, est dans une position délicate dans son fief de Corrèze.

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Élections législatives 2024

Dans son bureau de Tulle (Corrèze), son équipe était là à la première heure. Arrivé en tête dimanche soir devant la candidate du RN et celui de LR, François Hollande espérait un désistement, mais sur cette terre corrézienne, ancien fief de Jacques Chirac, il n’y aura cette fois pas de front républicain. « C’est leur position, je la déplore, et je la déplore aussi parce qu’au niveau national, la seule menace qui existe, c’est celle de l’extrême droite. Ce n’est pas la nôtre », explique François Hollande au micro de TF1. Il aborde la triangulaire en position favorable, même si le RN a doublé son score de 2022. « C’est vraiment une surprise, parce que je pensais être troisième, mais pas deuxième, et je suis quand même pas loin de monsieur Hollande », s’étonne Maïtey Pouget.

« Les Républicains ne peuvent pas s’abstenir dans ce second tour »

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La position est encore plus favorable pour Éric Ciotti. Le président contesté des Républicains devance de quinze points le candidat du Nouveau Front populaire. Ce premier affrontera dans une triangulaire le candidat de la majorité sortante. « Les Républicains ne peuvent pas s’abstenir dans ce second tour. Les Républicains doivent participer à la victoire de la droite toute entière », a martelé le président LR dimanche soir.

À gauche, les patrons de partis connaissent des fortunes diverses : réélection dès le premier tour pour le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, est, lui, sèchement éliminé par le RN. Ce lundi matin, François Ruffin, arrivé loin derrière le RN, salue le retrait de la candidate de la majorité sortante, déterminé à faire barrage à l’extrême droite. « On va lancer pour aller chercher à la fois les abstentionnistes et tous les gens qui dans la circonscription qui refusent que ça soit l’extrême droite qui l’emporte et se représente à l’Assemblée nationale », affirme le candidat du NFP.

En Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, candidat banni par La France Insoumise, devance la candidate officiellement investie par le Nouveau Front populaire. Sauf désistement, le duel de second tour sera fratricide.


La rédaction de TF1info | Reportage : Marie Croccel, Lucas Zajdela, Noé Gandillot

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