La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen au siège de l’UE à Bruxelles, le 16 septembre 2025.

En pleine offensive terrestre de l’armée israélienne contre la ville de Gaza, au cœur de l’enclave palestinienne, la Commission européenne a proposé, mercredi 17 septembre, des mesures inédites contre le gouvernement israélien. « Les événements horribles qui se déroulent quotidiennement à Gaza doivent cesser. Il faut un cessez-le-feu immédiat, un accès sans restriction à toute l’aide humanitaire et la libération de tous les otages détenus par le Hamas », a déclaré mercredi Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission.

Pour y arriver, ajoute la dirigeante allemande, « nous proposons de suspendre les concessions commerciales avec Israël, de sanctionner les ministres extrémistes et les colons violents, et de suspendre notre soutien bilatéral à Israël, sans pour autant affecter notre travail avec la société civile israélienne ou Yad Vashem ». Des mesures dévoilées dès le 10 septembre, lors de son discours au Parlement européen, mais qui sont désormais officiellement sur la table.

Trois mois après avoir constaté qu’Israël viole l’article deux de l’accord d’association entre l’UE et l’Etat hébreu, sur le respect notamment des droits de l’homme, la Commission prend ses responsabilités. Elle propose ni plus ni moins de suspendre la partie commerciale de cet accord en vigueur depuis 2000. « Je veux être très claire, souligne Kaja Kallas, la haute représentante de l’Union européenne (UE), le but n’est pas de punir Israël, mais de faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il change de politique et qu’il mette un terme à la souffrance humaine à Gaza. »

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