L’armée israélienne conduit ce mardi 18 mars des frappes d’une importance inédite depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 19 janvier.
Cette offensive fait « suite au refus répété du Hamas de libérer des otages », selon le gouvernement israélien.
La Défense civile de la bande de Gaza annonce un bilan d’au moins 220 morts.

Au moins 220 morts sont dénombrés par la Défense civile du territoire palestinien. L’armée israélienne et l’Agence de la sécurité intérieure ont annoncé tôt ce mardi 18 mars mener des « frappes étendues » contre le Hamas dans la bande de Gaza, alors que les négociations pour une deuxième phase du cessez-le-feu sont au point mort.

Ces frappes décidées par Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense Israël Katz font « suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs », indique un communiqué du gouvernement israélien ajoutant qu’« Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue ». Les États-Unis disent avoir été consultés avant ces bombardements. 

« Condamnation à mort » des otages encore vivants

La Défense civile de la bande de Gaza fait état d’un bilan d’au moins 220 morts. Le Hamas accuse Israël de « torpiller » la trêve entrée en vigueur le 19 janvier. Le Premier ministre israélien « a décidé de reprendre la guerre d’extermination dans laquelle il voit une bouée de sauvetage pour les crises internes » que traverse l’état hébreu, selon un communiqué du Hamas. 

« La décision de Netanyahou de reprendre la guerre est une décision de sacrifier les prisonniers (aux mains du Hamas ou de ses alliés, ndlr) et une condamnation à mort à leur encontre », ajoute le texte.


La rédaction de TF1info avec AFP

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