Un bateau de la Global Sumud Flotilla, le 26 septembre 2025.

« Nous avons déjà franchi la ligne orange d’entrée dans la zone à forte probabilité d’interception par les soldats d’Israël. Nous avons déjà franchi la limite du blocus israélien qui affame les civils palestiniens. Jeudi matin, nous toucherons la côte de Gaza. Sauf interception, bien sûr. » A bord de L’Aurora, un voilier de la flottille humanitaire internationale en route pour la bande de Gaza, Thomas Guénolé, volontaire français et professeur en relations internationales, se remettait mercredi 1er octobre d’une nuit mouvementée. Le bateau et ses dix membres d’équipage, recouvrant autant de nationalités, ont été survolés par des drones alors que des navires militaires israéliens, feux éteints, slalomaient entre les embarcations, en brouillant leurs communications, dans le but d’intimider et de disperser la flottille.

Partie de Barcelone le 31 août, la Global Sumud Flotilla (GSF) a l’ambition de briser symboliquement le blocus du territoire palestinien et d’y apporter de l’aide. Ses 45 bateaux, avec plusieurs centaines de personnes à bord, dont une cinquantaine de Français et huit parlementaires, croisaient le 1er octobre à moins de 200 kilomètres du territoire palestinien. « Israël n’autorisera pas les navires à entrer dans une zone de combat active et n’autorisera pas la violation d’un blocus naval légitime », avait menacé le 22 septembre l’Etat hébreu.

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