• Le chef du Hamas pour Gaza se dit prêt à remettre les armes à une autorité palestinienne indépendante.
  • Il pose comme condition le retrait complet de l’armée israélienne des territoires occupés.
  • Des déclarations qui interviennent alors que les médiateurs tentent de faire avancer le plan de paix de Donald Trump.

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Israël et le Hamas en guerre

Une étape nouvelle dans le règlement du conflit au Proche-Orient ? Le Hamas se dit prêt ce samedi à remettre ses armes dans la bande de Gaza à une autorité palestinienne gouvernant ce territoire, à condition que cesse son occupation par l’armée israélienne. « Nos armes sont liées à l’existence de l’occupation et de l’agression », déclare dans un communiqué Khalil al-Hayya, chef du Hamas pour Gaza et principal négociateur du mouvement islamiste palestinien. 

« Si l’occupation prend fin, ces armes seront placées sous l’autorité de l’État », ajoute-t-il. Interrogé par l’AFP, son entourage précise qu’il parle d’un État de Palestine souverain et indépendant. « Nous acceptons le déploiement de forces de l’ONU en tant que forces de séparation, chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu à Gaza », ajoute Khalil al-Hayya, signifiant ainsi clairement le refus de son mouvement du déploiement d’une force internationale dans la bande de Gaza qui aurait pour mission de le désarmer.

Un plan difficile à mettre en oeuvre

Ces déclarations interviennent alors le Qatar et l’Égypte, parmi les médiateurs et garants du cessez-le-feu à Gaza, ont appelé ce samedi au retrait des troupes israéliennes du territoire palestinien et au déploiement rapide d’une force internationale de stabilisation pour consolider la fragile trêve. Ces mesures sont prévues dans la deuxième phase du plan du président Donald Trump pour mettre fin à la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. 

La première phase du plan prévoyait, avec l’entrée en vigueur d’une trêve le 10 octobre, la restitution des otages vivants et morts retenus à Gaza, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus en Israël. Il ne reste depuis mercredi plus qu’un seul corps d’otage à Gaza.  Elle incluait aussi un retrait partiel des forces israéliennes de Gaza, qui ont conservé le contrôle d’environ 50% du territoire.

La deuxième étape du plan, qui n’a pas encore été approuvée, prévoit le désarmement du Hamas, la mise en place d’une autorité de transition et le déploiement d’une force internationale de stabilisation. Des discussions sur la structure de cette force et les pays qui pourraient y participer sont en cours. Les pays arabes et musulmans hésitent toutefois à y participer, craignant de devoir combattre des Palestiniens.

J.V.

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