- Le Hamas a diffusé des vidéos d’otages israéliens détenus à Gaza, les montrant particulièrement affaiblis.
- Ce dimanche, Emmanuel Macron a fustigé des « images insoutenables » d’une « cruauté abjecte ».
Une « cruauté abjecte »
. Le président de la République Emmanuel Macron a dénoncé ce dimanche 3 août sur X l’« inhumanité sans limite »
du Hamas après les dernières diffusions de vidéos d’otages israéliens détenus à Gaza, montrant des hommes amaigris et affaiblis.
Une cruauté abjecte, une inhumanité sans limite : voilà ce qu’incarne le Hamas. Les images insoutenables diffusées ce matin, montrant des otages israéliens détenus à Gaza, le rappellent avec horreur. Nous pensons avec émotion à Evyatar David, à Rom Braslavski, à tous les otages… — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 3, 2025
« Une cruauté abjecte, une inhumanité sans limite : voilà ce qu’incarne le Hamas. Les images insoutenables (…) montrant des otages israéliens détenus à Gaza, le rappellent avec horreur »
, écrit le chef de l’État, qui souligne que « la priorité absolue et l’impératif pour la France est la libération immédiate de tous les otages. »
Emmanuel Macron pense « avec émotion à Evyatar David, à Rom Braslavski, à tous les otages encore retenus, ainsi qu’à leurs familles et leurs proches plongés dans l’enfer depuis plus de 660 jours »
.
La publication depuis jeudi par le Hamas et son allié le Jihad islamique de trois vidéos montrant Evyatar David et Rom Braslavski, décharnés, a ravivé en Israël le débat sur la nécessité d’arriver au plus vite à un accord pour libérer les otages. Emmanuel Macron promet de continuer « d’agir sans relâche »
pour « obtenir cette libération inconditionnelle, pour rétablir sans délai le cessez-le-feu, et pour permettre l’acheminement massif de l’aide humanitaire, toujours bloquée aux portes de Gaza »
.
En attendant, Paris poursuit ses opérations, entamées vendredi, de largage aérien. Quelque 40 tonnes de vivres doivent être larguées au total par la France sur le territoire palestinien, menacé d’une « famine généralisée »
, selon l’ONU.