• Après avoir donné « 3 ou 4 jours » au Hamas pour répondre à sa proposition d’accord de paix à Gaza, Donald Trump a fixé la fin de son ultimatum à dimanche soir.
  • Sans accord à cette date, « l’enfer se déchainera comme jamais » contre le mouvement palestinien, a-t-il déclaré ce vendredi.
  • Le Hamas avait fait savoir plus tôt dans la journée qu’il avait besoin de plus de temps pour examiner le plan présenté par le président américain et soutenu par Benyamin Netanyahou.

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Israël et le Hamas en guerre

« Si cet accord de la dernière chance n’est pas trouvé, l’enfer se déchaînera comme jamais contre le Hamas ». Donald Trump a donné, ce vendredi 3 octobre, au Hamas jusqu’à dimanche à 22h00 GMT (minuit heure de Paris) pour accepter son plan de paix pour Gaza, qu’il a présenté comme un accord « de la dernière chance » pour mettre fin à deux ans de guerre dans le territoire palestinien.

Le mouvement islamiste palestinien avait annoncé un peu plus tôt dans la journée avoir besoin de plus de temps pour examiner le plan présenté par le président américain, que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a dit soutenir. Mais Donald Trump, qui avait donné mardi au Hamas un ultimatum de « trois ou quatre jours », a fixé à la fin du week-end la date limite pour répondre. « Si cet accord de la dernière chance n’est pas trouvé, l’enfer se déchaînera comme jamais contre le Hamas », a prévenu le locataire de la Maison Blanche sur son réseau social Truth Social.

« La plupart (des combattants du Hamas) qui restent sont cernés et piégés militairement, et ils n’attendent que mon signal, ‘GO’, pour être rapidement exterminés », a assuré le président américain.

Libération des otages et désarmement du Hamas

Donald Trump a aussi demandé « à tous les Palestiniens innocents de quitter immédiatement cette zone potentiellement très meurtrière pour d’autres parties plus sûres de Gaza », sans préciser de quelle « zone » exactement il s’agit. L’armée israélienne a lancé le 16 septembre une offensive sur Gaza-ville, qu’elle présente comme le dernier bastion du Hamas, dont les habitants ont été contraints de fuir vers le sud.

Elle avait notamment exhorté les Palestiniens à s’installer dans une « zone humanitaire » à Al-Mawasi, sur la côte, où, selon elle, une aide, des soins médicaux et des infrastructures humanitaires leur seraient fournis.

Le plan de paix de Donald Trump prévoit notamment un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages détenus à Gaza et le désarmement du mouvement palestinien, dont l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël a déclenché la guerre. L’offensive israélienne lancée en riposte a fait depuis des dizaines de milliers de morts.

E.R. avec AFP

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