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Fin janvier 1975, Michèle et son fils Guy descendent en urgence sur la Côte d’Azur. Germaine, leur tante et grand-tante, qui n’a pas eu d’enfants, est hospitalisée, dévorée par la maladie. Elle est encore consciente quand ils arrivent. Elle exige, sans négociations possibles, de finir ses jours dans son petit appartement sur les hauteurs d’Antibes, avec vue plongeante sur la Méditerranée.

En arrivant chez elle, Germaine interpelle Michèle : « Donne-moi une cigarette et sers-moi un whisky ! » Un verre à la main, une clope au bec, l’agonie va durer ainsi deux nuits et un jour. La respiration de plus en plus courte, la moribonde finit par s’éteindre face à la mer le 27 janvier, à 72 ans. Aucune cérémonie : elle avait donné son corps à la médecine. Femme libre jusqu’au bout, la photographe Germaine Kanova aura choisi sa mort comme elle avait choisi sa vie.

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