Deux hommes ont été mis en examen ce jeudi 3 avril pour viol sous soumission chimique.
La compagne de l’un d’eux assure s’être réveillée pendant un acte sexuel dans la nuit du 30 au 31 mars.
Elle pense avoir été droguée à son insu.
Le viol en réunion aurait été commis sous soumission chimique. Une femme de 36 ans s’est présentée ce lundi 31 mars à l’hôpital d’Auch en disant avoir subi la nuit précédente un acte sexuel non consenti, de la part de plusieurs hommes. Deux suspects ont été mis en examen jeudi 3 avril et placés en détention provisoire.
Des ecchymoses sur son corps
La trentenaire a expliqué aux enquêteurs s’être endormie dimanche soir en étant très fatiguée. En pleine nuit, elle se serait brusquement réveillée à deux reprises, dans son lit, alors que deux hommes commettaient sur elle des actes sexuels. Incapable de réagir sur le moment, elle dit avoir entendu plusieurs voix masculines. Elle serait ensuite retombée dans un profond sommeil.
La situation lui a fait penser à la possibilité d’une soumission chimique. Autrement dit, elle estime que ces hommes ont pu la droguer pour abuser d’elle. Le lendemain, elle a aussi remarqué des ecchymoses sur son corps. Son compagnon a été rapidement interpellé, en possession de près de 1.000 euros dont il ne parvenait pas à expliquer la provenance. Un second suspect a été identifié et arrêté peu de temps après.
Le parquet d’Auch confirme auprès de TF1-LCI que les deux suspects ont été présentés à un juge ce jeudi matin. Ce dernier les a mis en examen des chefs de « viol avec plusieurs circonstances aggravantes » et « administration à une personne à son insu d’une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes pour commettre un viol ou une agression sexuelle ». Ils ont été placés en détention provisoire. Les résultats des examens médicaux pratiqués sur la victime ne sont pas connus à ce stade.
