Astrid Panosyan-Bouvet a hérité samedi du ministère du Travail et de l’Emploi dans le nouveau gouvernement de Michel Barnier.
Une consécration pour la députée de Paris qui, en 2016, avait participé à la création d’En Marche aux côtés du chef de l’État.

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Michel Barnier a (enfin) un gouvernement

Astrid Panosyan-Bouvet fait son entrée au gouvernement. La députée Renaissance de Paris a été choisie par Michel Barnier pour prendre les rênes du ministère du Travail. Une promotion de taille pour cette macroniste de la première heure.

L’élue de Paris fait en effet partie des fondateurs du mouvement macroniste « En Marche » en 2016. Sa carrière a d’ailleurs longtemps été dans l’ombre de celle du chef de l’État. Astrid Panosyan-Bouvet a été la conseillère d’Emmanuel Macron à Bercy lorsqu’il était ministre de l’Économie (2014-2015). 

Du secteur privé à l’Assemblée

Diplômée de Sciences Po Paris, HEC et Harvard, ancienne cadre de Groupama, elle avait choisi « de ne pas s’engager de suite » dans la politique, selon son entourage, après la campagne présidentielle victorieuse de 2017. Se tournant vers le privé, elle gardait néanmoins une main sur En Marche, qu’elle avait cofondé, en tant que trésorière nationale. 

Devenue membre du directoire du géant immobilier Unibail-Rodamco-Westfield, du conseil de surveillance d’Air France-KLM et de celui de la filiale internationale des Hôpitaux de Paris (AP-HP), elle a quitté la première entreprise en mars 2022 pour mener campagne. Elle a démissionné des autres conseils de surveillance après son élection à l’Assemblée nationale.

Dans l’hémicycle, celle qui a partagé la vie du politologue Laurent Bouvet – un ancien militant socialiste et cofondateur en 2016 du Printemps républicain, décédé fin 2021 – a porté les thématiques médico-sociales autour du grand âge, de l’autonomie et de la santé. Le 11 octobre 2022, en plein examen du budget à l’Assemblée, elle avait qualifié le RN de parti « à l’ADN xénophobe ».

En septembre 2023, pour lutter contre les effets pervers des bas salaires, la députée avait proposé d’ouvrir le débat sur le conditionnement des aides aux entreprises, en fonction de leurs « bonnes pratiques sociales et salariales« .


T.G.

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