
Le ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez, a affirmé jeudi 13 novembre que « la probabilité qu’[il] se rende en Algérie [était] très forte », après la grâce du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, accordée à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Il avait été condamné à cinq années de prison pour « atteinte à la sûreté nationale ».
Qualifiant de « geste d’humanité » la décision d’Abdelmadjid Tebboune de gracier Boualem Sansal, le ministre de l’intérieur a fait valoir sur BFM-TV/RMC qu’il fallait « réengager le dialogue » avec Alger dans le domaine de la sécurité.
« La stratégie du bras de fer ne fonctionne pas », a-t-il estimé, en référence à la position de son prédécesseur Place Beauvau, Bruno Retailleau. « Il faut engager ce dialogue dans des conditions d’exigence. On a beaucoup de choses à demander (…). On va réengager des canaux sécuritaires », a ajouté le ministre, invité à Alger par son homologue algérien.
Depuis son arrivée au gouvernement, Laurent Nuñez a souligné à plusieurs reprises la nécessité de renouer « le dialogue » avec Alger, mettant en avant les besoins de coopération sécuritaire notamment dans la lutte antijihadiste au Sahel.
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