Théo Clerc « est de retour en France, après 422 jours en détention » en Azerbaïdjan, a annoncé mardi le ministre français des Affaires étrangères.
Ce Français, qui a bénéficié lundi de la grâce du président azerbaïdjanais, avait été condamné en septembre 2024 pour un graffiti dans le métro de Bakou.

Théo Clerc, un Français qui a bénéficié lundi de la grâce du président de l’Azerbaïdjan, « est de retour en France, après 422 jours en détention », a annoncé mardi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, qui a exprimé son « immense soulagement ».  « C’est l’honneur et la fierté de la diplomatie française et de ses agents d’avoir agi sans relâche à sa libération », a-t-il ajouté devant l’Assemblée nationale.

Ce Français de 38 ans, avait été condamné en septembre 2024 à trois ans de prison pour un graffiti dans le métro de Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, sur fond de tensions entre la France et ce pays du Caucase. Cette condamnation avait été qualifiée par Paris d’« arbitraire ». Théo Clerc a été gracié par un décret du président Ilham Aliev, qui concerne au total 220 personnes.

De son côté, l’entourage de la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a fait savoir que celle-ci avait contribué à la libération du Français en plaidant sa cause à l’occasion d’une visite en Azerbaïdjan. Cette libération « illustre les effets d’une diplomatie discrète et d’un dialogue respectueux », s’est réjouie Mme Kallas dans un message sur X. « Je suis soulagée que sa détention soit terminée et je continuerai à apporter mon soutien à nos concitoyens à l’étranger », a-t-elle ajouté.

Les relations franco-azerbaïdjanaises connaissent des remous depuis la reprise complète de la région du Karabakh par l’Azerbaïdjan, à l’issue d’une offensive éclair, en septembre 2023, qui a provoqué l’exode de plus de 100.000 Arméniens. Bakou reproche à Paris de soutenir l’Arménie, tandis que la France accuse l’Azerbaïdjan d’ingérence dans ses territoires d’outre-mer, des allégations que nie le pays. Actuellement, un autre citoyen français, Martin Ryan, est détenu en Azerbaïdjan pour des accusations d’espionnage, rejetées par Paris.

A. LG avec AFP

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