Lando Norris, pilote McLaren, passe le drapeau à damier et remporte le Grand Prix de Hongrie, dimanche 3 août 2025.

Le Britannique Lando Norris a remporté le Grand Prix de Hongrie de formule 1, devant son coéquipier australien chez McLaren, le leader au championnat Oscar Piastri, dimanche 3 août. Il offre à McLaren son 200succès dans la catégorie reine du sport auto.

« C’est un résultat parfait aujourd’hui », a réagi Norris pour sa neuvième victoire en F1 qui s’est faite à la faveur d’une stratégie gagnante à un seul arrêt aux stands – contre deux pour Piastri. « Je ne pensais pas que cela nous permettrait de remporter la victoire, je pensais que cela nous permettrait de terminer deuxièmes, car je savais que le rythme était bon », a-t-il encore dit, lui qui partait troisième sur la grille.

Depuis le début de l’année, Norris et Piastri se livrent un duel de haute volée au volant d’une monoplace supérieure à toutes ses concurrentes. Dimanche, le duo a offert un quatrième doublé consécutif à son équipe. « J’ai poussé autant que possible », a assuré Piastri. « Quand j’ai vu Lando tenter un seul arrêt, j’ai compris que je devrais le dépasser sur la piste, ce qui est plus facile à dire qu’à faire », sur l’étroit tracé du Hungaroring.

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Oscar Piastri contre Lando Norris : la lutte fratricide des pilotes McLaren qui met la formule 1 en effervescence

« Nous avons perdu toute compétitivité », se plaint Leclerc

Avec sa victoire, Norris revient à neuf points de Piastri au championnat. Le Britannique George Russell (Mercedes) a terminé troisième de cette 14manche (sur 24) de la saison, tandis que le poleman monégasque Charles Leclerc (Ferrari) a échoué au pied du podium.

Sur le circuit hongrois, où les dépassements sont difficiles, le départ a été déterminant : Leclerc, auteur la veille d’une pole position surprise, a réussi à virer en tête au premier virage. S’il a ensuite contrôlé la première moitié du GP, ne cédant la première place qu’au jeu des arrêts aux stands, le pilote Ferrari a vu ses chances de premier succès cette année réduites à néant peu après la mi-course.

« C’est tellement frustrant. Nous avons perdu toute compétitivité », a-t-il notamment pesté dans sa radio, après avoir été doublé par Piastri à 19 tours de la fin. « Vous auriez dû m’écouter, j’aurais trouvé une autre façon de gérer ces problèmes. Maintenant, c’est tout simplement impossible à piloter. » Leclerc a notamment eu des problèmes au niveau de son châssis.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En 2025, McLaren et Ferrari veulent mettre fin à la domination de Red Bull en formule 1

Hamilton s’est dit « complètement inutile » après les qualifications

Derrière, le quadruple champion en titre Max Verstappen (Red Bull), qui a confirmé jeudi rester chez Red Bull après des semaines de rumeurs l’envoyant chez Mercedes, a terminé 9e pour son 200GP avec l’écurie autrichienne. Sur le Hungaroring, le Néerlandais a fait une course anonyme, comme le septuple champion Lewis Hamilton (Ferrari), qui s’est déjà imposé à huit reprises sur le tracé hongrois mais a fini 12e après être parti de cette même place sur la grille.

Newsletter

« Sport »

Enquêtes, reportages, analyses : l’actualité du sport dans votre boîte e-mail chaque samedi

S’inscrire

Samedi, le Britannique a eu des mots très durs envers lui-même après avoir manqué ses qualifications : « je suis complètement inutile », a-t-il lancé, abattu. « L’équipe (…) devrait probablement changer de pilote… »

Chez les Français, Isack Hadjar (Racing Bulls) a terminé 11e, devant ses expérimentés compatriotes Pierre Gasly (Alpine) et Esteban Ocon (Haas), respectivement 16e et 19e.

La F1 prend désormais ses quartiers d’été jusqu’au GP des Pays-Bas le week-end du 31 août. Il restera alors dix manches à Verstappen pour tenter de conserver sa couronne mondiale face aux redoutables McLaren de Piastri et Norris, qui visent chacun leur premier titre de champion du monde.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Dès le début de la saison 2025 de F1, les écuries ont déjà les yeux rivés sur la réglementation de 2026

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu
Partager
Exit mobile version