Héritiers inconnus Saison 4 – Épisode 2 – Chaque début de dossier est toujours rempli d’incertitudes. Lorsqu’un notaire confie une recherche d’héritiers à un généalogiste, il y a souvent très peu d’informations sur la vie de du défunt. Mais de temps en temps, en pénétrant dans l’appartement du défunt, les réponses sont surprenantes. C’est le cas du nouveau dossier de Clémence. Christiane vivait à Paris dans un petit appartement près du célèbre hôtel des ventes de Drouot. Et l’hôtel Drouot semblait être sa deuxième maison ; car l’endroit où elle vivait est rempli d’objets en tout genre : des œuvres d’art, des sculptures, des objets de décoration…etc, tous achetés à quelques rues seulement lors de ventes aux enchères. Pour le commissaire-priseur en charge du dossier, c’est une véritable chasse au trésor qui commence. Pour en savoir plus sur Christiane et comprendre qui elle était, Clémence, la généalogiste, ira directement enquêter auprès des commissaires-priseurs de l’hôtel Drouot. Certains la connaissaient-ils ? Qui était-elle exactement ? Et comment réagiront les héritiers lorsqu’ils découvriront que leur cousine était une collectionneuse hors pair et qu’ils vont hériter de tous ses trésors ?

Stéphanie de Villers vient de se voir confier un nouveau dossier à priori assez simple. La généalogiste doit s’assurer que la défunte n’avait pas d’autres héritiers que ceux connus du notaire. Draga, une femme d’origine serbe s’est éteinte à l’âge de 80 ans en région parisienne. Sa fille étant décédée depuis 20 ans, ce sont donc en principe ses deux petits enfants qui se partageront 300.000 euros, soit la valeur de la maison de leur grand-mère située à Montreuil en région parisienne. La généalogiste ignore que cette succession a priori banale va la plonger dans la tragique histoire d’une famille serbe, marquée par la misère. Aidée par Vesna, une généalogiste d’origine serbe, Stéphanie va devoir tirer les choses au clair, car ce dossier comporte de nombreuses zones d’ombre.

Jeanne-Marie et Julien sont chargés de la succession de Christiane décédée à Caen. Cette dernière issue d’une fratrie de 5 enfants est décédée célibataire, sans enfant. Ses héritiers semblent être ses neveux et nièces, mais les généalogistes doivent s’assurer qu’il n’y a pas d’autres héritiers. Car un des frères de Christiane est porté disparu. D’après eux, Bernard aurait disparu pendant la guerre, vraisemblablement mort sous les bombes allemandes. Mais les généalogistes doivent s’assurer que Bernard n’a pas eu d’enfant, avant, pendant et après la guerre pour ne pas risquer de passer à côté de potentiels héritiers. Au cours de leurs recherches, les généalogistes vont faire une découverte étonnante : dans un article paru dans le journal Le Matin, ils retrouvent la mention du nom de Bernard. Dans ce reportage au sein d’un camp d’entraînement où s’exercent les engagés Français de la Waffen SS, Bernard déclare être “content de l’entraînement qu’il reçoit en Allemagne.” Impossible de confirmer qu’il s’agit bien du défunt ou d’un homonyme. S’il s’avère que c’est bien lui, Bernard se serait donc engagé en 1942-1943 soit à l’âge de 16 ou 17 ans. L’oncle disparu, aurait en réalité changé de camp et choisi de pactiser avec l’ennemi nazi. Julien va devoir également retracer sa vie Outre-Rhin pendant la guerre. La découverte risque de surprendre la famille. Comment réagiront les héritiers en apprenant que leur oncle Bernard a pactisé avec l’ennemi allemand?

Source : Grands reportages

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