• Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a tenu une conférence de presse ce jeudi soir.
  • Il a notamment fait état de 309 interpellations et annoncé le placement en garde à vue de 134 personnes.
  • Le ministre a également indiqué que « 7300 individus radicalisés » ont été identifiés.

L’heure du bilan. La journée de grève et de mobilisation à l’appel des organisations syndicales pour tenter de peser sur les prochains choix budgétaires a réuni ce jeudi 18 septembre plus de 500.000 manifestants en France, dont 55.000 à Paris, ont annoncé les autorités. 

Des chiffres confirmés dans la soirée par le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, qui s’est exprimé devant la presse. Selon ce dernier, 309 personnes ont par ailleurs été interpellées au cours des manifestations, et 134 ont été placées en garde à vue. 

7300 profils « dangereux » enregistrés

L’actuel locataire de la place Beauvau a toutefois précisé que « ce chiffre est amené à bouger ». Il a également indiqué que « 7300 radicalisés, dangereux, Black Blocs » ont été identifiés dans les cortèges. Bruno Retailleau a aussi souligné que 26 policiers et gendarmes ont été blessés au cours de cette journée. « Je ne m’y habitue pas », a-t-il admis, avant de saluer la mobilisation des 80.000 policiers et gendarmes dans les manifestations.

 « On a compté à 19h 700 actions de voie publique », c’est-à-dire « des tentatives de blocage, de filtrage ou des cortèges », a-t-il poursuivi, précisant ensuite que « 140 actions de déblocage ont eu lieu » en France, « dont 18 à Paris ». Selon Bruno Retailleau, les tentatives de blocage ont été « découragées par des forces pré-positionnées de façon massive » sur les lieux.

« La France n’a pas été bloquée », s’est-il tout de même félicité. « Nous avons permis de garantir la liberté de manifester tranquillement, paisiblement », a-t-il aussi affirmé en préambule de son point presse ce jeudi soir.

N.K

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