• Une journée de grève et de mobilisation très importante est attendue ce jeudi 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale.
  • Plus de 250 cortèges sont déjà déclarés dans toute la France.
  • Comme mercredi dernier lors de la journée « Bloquons tout », les autorités s’attendent à des actions coups de poing et à la présence de radicaux dans des cortèges.

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Grèves, manifestations, blocages… Vers une forte mobilisation le 18 septembre ?

« Une journée noire. » Autorités comme syndicats, qui appellent à faire grève et manifester contre les mesures budgétaires « brutales » annoncées cet été par l’ancien Premier ministre François Bayrou, prévoient une mobilisation massive ce jeudi 18 septembre, semblable à certaines de 2023 contre la réforme des retraites. Si mercredi 10 septembre, lors du mouvement « Bloquons tout », le ministère de l’Intérieur avait dénombré 200.000 manifestants sur tout le territoire, les autorités envisagent qu’ils soient jeudi aux alentours de « 800.000 personnes » dans la rue, dans toute la France.

On risque d’avoir tôt le matin des bloqueurs, du sabotage

Bruno Retailleau

La journée du 18 septembre , qui s’annonce notamment compliquée dans les transports, sera une « journée hybride » avec une mobilisation « très très forte », confirme le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Bruno Retailleau. « On risque d’avoir tôt le matin des bloqueurs, du sabotage, des groupuscules d’ultragauche qui veulent casser et qui sont des ultraviolents », a-t-il indiqué  ce mercredi sur le plateau de BFMTV-RMC. « Ensuite, il y aura les cortèges », a-t-il ajouté.

Afin de tenter d’éviter d’éventuels débordements, les autorités ont prévu un dispositif de sécurité très important : 10 engins lanceurs d’eau et 24 véhicules blindés de la Gendarmerie (Centaure) vont être déployés sur tout le territoire, a appris le service police-justice de TF1-LCI, confirmant des informations de BFMTV. Le dispositif de sécurité sera similaire à celui du 10 septembre, soit environ 80.000 policiers et gendarmes. Un dispositif important, « du jamais-vu » depuis la mobilisation des Gilets jaunes comme le rappelle notre journaliste Marie Belot dans la vidéo en tête de cet article.

Actions coups de poing et présence de radicaux ?

Comme mercredi dernier, les autorités s’attendent à des actions coups de poing un peu partout tôt dès jeudi matin et à la présence de radicaux qui tenteront de former des blocs devant les cortèges dans les grandes villes. Dans un télégramme daté de mardi, adressé aux préfets et aux responsables des forces de l’ordre, Bruno Retailleau souligne que « les risques de troubles à l’ordre public sont importants en raison de la présence de groupuscules d’ultragauche qui essaieront d’infiltrer les cortèges officiels ». Le ministre de l’Intérieur démissionnaire leur demande de mobiliser tous les moyens nécessaires pour « détecter, intercepter et fouiller les individus pouvant être suspectés de comportements violents et de les tenir à l’écart des manifestants ».

À Marseille, « les autorités appellent les personnes qui défileront dans le cortège encadré à quitter les lieux dès la dislocation de ce dernier afin de permettre aux forces de l’ordre d’intervenir en cas d’éventuels regroupements sauvages, blocages, pillages ou violences de la part d’une minorité d’individus », indique la préfecture des Bouches-du-Rhône dans un communiqué. 

J.C avec le service police-justice de TF1-LCI

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