• Les syndicats appellent à une journée de mobilisation ce jeudi 2 octobre, qui s’annonce moins suivie que celle du 18 septembre.
  • Invité sur TF1 ce jeudi, le député LFI Éric Coquerel aimerait que son « objectif » de voir Emmanuel Macron quitter l’Élysée soit « plus affiché » pour doper la mobilisation.

Une nouvelle journée de mobilisation. L’intersyndicale appelle à la grève ce jeudi 2 octobre pour tenter de décrocher des mesures de « justice sociale », mais la mobilisation s’annonce moins importante que la précédente, le 18 septembre. Près de 250 cortèges sont prévus dans tout le pays et 300.000 à 350.000 personnes – dont 20.000 à 40.000 à Paris – sont attendues, selon les autorités. Une participation en baisse comparée à la journée du 18 septembre qui avait rassemblé de 500.000 à plus d’un million de personnes, selon les autorités ou la CGT.

On annonce parfois des échecs qui ne se réalisent pas

Éric Coquerel sur TF1

« Ce ne serait pas une bonne nouvelle » si les chiffres sont en baisse, admet le député de La France insoumise et président de la Commission des Finances, Éric Coquerel, invité ce jeudi de « Bonjour ! La Matinale TF1 » (voir vidéo en tête de cet article). « J’ai bien vu qu’il y avait moins d’appels à la grève. La manifestation du 18 septembre avait été dopée par l’appel citoyen du 10 (Bloquons tout, ndlr). Ce n’est pas mal de mixer les mobilisations citoyennes et syndicales. La journée n’est pas encore passée, on annonce parfois des échecs qui ne se réalisent pas. Donc j’appelle tout le monde à se mobiliser et à rejoindre les manifestations. »

Lui pointe toutefois l’absence de mot d’ordre fort. « Les gens font grève quand ils sentent qu’il y a un objectif », indique Éric Coquerel. Lors des deux précédentes mobilisations, « il y avait le slogan ‘grève, blocage, Macron dégage' », rapporte-t-il. « Il faudrait peut-être que cet objectif soit plus affiché. » Au point que les syndicats réclament eux-mêmes la démission du chef de l’État ? « Il est arrivé dans l’Histoire que des syndicats appellent à la démission de ministres », répond-il.

I.N

Partager
Exit mobile version