La CGT appelle plusieurs catégories de personnel de la SNCF, dont les conducteurs et les contrôleurs, à se mobiliser les 4, 5 et 11 juin, demandant notamment des augmentations de salaires et des postes en plus.
Une « journée de manifestation et de grèves » était déjà prévue le 5 juin pour réclamer l’abrogation de la réforme des retraites.
Un appel à la mobilisation avait déjà été lancé cette semaine sur les rails, dès lundi.

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Une grève à la SNCF en plein pont du 8-Mai

Cette semaine de mobilisation sociale dans les transports (nouvelle fenêtre) n’est pas encore terminée, que la CGT envisage déjà de maintenir la pression le mois prochain. La CGT-Cheminots, première organisation syndicale à la SNCF, a annoncé mercredi 7 mai le lancement d’un nouvel appel à la grève pour plusieurs catégories de personnel de l’entreprise ferroviaire les 4, 5 et 11 juin, marquant ainsi son intention de poursuivre ce moment de protestation.

La fédération syndicale appelle « l’ensemble des cheminots, de tous les métiers, de tous les collèges à agir par la grève » le jeudi 5 juin « pour imposer à la direction un contenu de négociation qui réponde à nos exigences », qu’il s’agisse d’augmentations de salaires (nouvelle fenêtre), d’un accord sur la formation professionnelle, d’emplois supplémentaires ou de l’amélioration des conditions de travail.

Le syndicat veut « desserrer l’étau » mis en place par « la direction »

Par ailleurs, la numéro 1 de la CGT Sophie Binet avait annoncé le 1er mai une nouvelle « journée de manifestation et de grèves » le 5 juin pour réclamer l’abrogation de la réforme des retraites (nouvelle fenêtre), qui a reculé l’âge de départ à 64 ans. « Grèves, débrayages : on fait pression pour nos revendications », lance le syndicat dans un communiqué publié mercredi sur son site. 

Un mouvement est également annoncé la veille, le mercredi 4 juin, du côté des cheminots de la traction, à savoir les conducteurs, en marge d’une table ronde consacrée à la prime dont bénéficie cette catégorie (nouvelle fenêtre). Idem pour les contrôleurs le mercredi 11 juin, indique la CGT. « Nos mobilisations permettent de desserrer l’étau dans lequel voulait nous fixer la direction », affirme le syndicat.

La CGT-Cheminots avait déjà appelé toutes les catégories de personnel à se mobiliser cette semaine (nouvelle fenêtre), dès lundi. SUD-Rail avait appelé en parallèle les conducteurs à se mettre en grève mercredi, puis les contrôleurs pour tout le week-end à partir de vendredi. À ce stade, le mouvement a généré des perturbations localisées pour les trains régionaux, notamment en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France, la circulation étant quasi normale pour les TGV (nouvelle fenêtre).

La « semaine noire » annoncée à la SNCF n’a finalement pas atteint l’ampleur espérée par les syndicats contestataires du groupe, qui ont accusé la direction d’avoir eu recours à des « briseurs de grève ». La direction a massivement fait appel aux « volontaires accompagnement occasionnel » (VAO), des cadres de l’entreprise ayant reçu une formation express et capables de remplacer ponctuellement les chefs de bord. 

M.L. avec AFP

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