La France et la Grand-Bretagne ont mis dimanche une proposition de trêve en Ukraine sur la table.
D’une durée d’un mois, elle s’appliquerait aux airs, à la mer et aux infrastructures énergétiques.
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Un premier pas vers la résolution du conflit ? Après plusieurs heures de discussions au sommet, dimanche 2 mars, le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé que la France et la Grande-Bretagne travaillaient à « un plan » pour faire cesser les combats en Ukraine. Dans une interview au Figaro (nouvelle fenêtre), Emmanuel Macron a donné davantage de détails.
Londres et Paris proposent une trêve d’un mois « dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques ». Les combats au sol seraient donc, dans un premier temps, exclus de ce premier échelon de cessation des hostilités. « En cas de cessez-le-feu (total), il serait très difficile de vérifier que le front – qui s’étend plusieurs milliers de kilomètres, ndlr – est respecté », explique le président français. Au contraire, avec une telle trêve, « on sait la mesurer », estime-t-il encore.
On veut la paix. On ne la veut pas à n’importe quel prix, sans garanties
On veut la paix. On ne la veut pas à n’importe quel prix, sans garanties
Emmanuel Macron au Figaro
Par ailleurs, le pensionnaire de l’Élysée l’assure, la possibilité d’un déploiement de troupes européennes pour garantir la sécurité des Ukrainiens, auquel la France et la Grande-Bretagne sont prêtes à participer, ne viendrait que dans un second temps. « Il n’y aura pas de troupes européennes sur le sol ukrainien dans les semaines qui viennent », martèle Emmanuel Macron. « La question, c’est comment on utilise ce temps pour essayer d’obtenir une trêve accessible, avec des négociations qui vont prendre plusieurs semaines et ensuite, une fois la paix signée, un déploiement », ajoute-t-il.
« On veut la paix. On ne la veut pas à n’importe quel prix, sans garanties », souligne encore le dirigeant. En l’occurrence, Français et Britanniques cherchent toujours à obtenir auprès des États-Unis une forme de protection de ces troupes si elles venaient à être visées par Moscou.
Les pays européens ont affiché leur unité ce dimanche lors d’un sommet spécial organisé à Londres. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a activement participé à ces discussions.