Emmanuel Macron lors d’une visioconférence du Conseil européen pour discuter des étapes concernant l’Ukraine, au Fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas (Var), le 19 août 2025.

Battre le fer tant qu’il est chaud. Le débat sur les garanties de sécurité à apporter à l’Ukraine en échange d’un éventuel accord de paix avec la Russie s’accélère, au surlendemain de la visite à Washington des principaux dirigeants européens, lundi 18 août, afin de tenter d’infléchir le cours des négociations engagées entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Mardi, la question a été abordée par les trente membres de la « coalition des volontaires », la plupart européens, mise en place pour poursuivre le soutien à Kiev. Mercredi, les chefs d’état-major des 32 pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) doivent discuter du sujet, également en visioconférence.

Si la perspective d’un cessez-le-feu paraît encore lointaine, les Européens sont d’autant plus soucieux d’accélérer leurs préparatifs que le président américain a confirmé, lundi, à ses visiteurs continentaux, en présence de Volodymyr Zelensky, son intention de contribuer à la sécurité de l’Ukraine, afin de décourager toute nouvelle offensive russe. Cette ouverture est considérée comme la principale, mais encore incertaine, avancée des discussions menées à la Maison Blanche, lundi. Donald Trump a assuré, sans entrer dans les détails, que les Etats-Unis « seraient impliqués » dans ce domaine, avant de promettre une « très bonne protection ».

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