• L’armée russe a effectué de nouvelles frappes aériennes sur Kiev dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 juin.
  • Le bilan, toujours provisoire, est particulièrement lourd, avec au moins 14 morts et une quarantaine de blessés.
  • Un Américain figure parmi les victimes.

Nouvelle nuit de terreur dans la capitale ukrainienne. La Russie a de nouveau bombardé Kiev, dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 juin. « 27 sites dans différents districts de la capitale ont été la cible de tirs ennemis cette nuit. Parmi eux se trouvent des immeubles résidentiels, des établissements éducatifs et des infrastructures critiques », indique Igor Klymenko, ministre de l’Intérieur ukrainien. « Le bilan des morts a été porté à 14, (tandis que) 44 personnes ont été blessées », ajoute-t-il. Ces chiffres déjà très élevés – et qui font de cette nouvelle attaque l’une des plus meurtrières depuis le début de la guerre – pourraient encore s’alourdir, des recherches étant en cours pour retrouver de potentielles nouvelles victimes dans les décombres. « La Russie poursuit sa guerre contre les civils », fustige le chef de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Andriï Iermak. 

Par ailleurs, un Américain figure parmi les personnes décédées au cours de cette nuit sanglante. « Dans le district de Solomianski, un citoyen américain de 62 ans est décédé dans une maison située en face de l’endroit où les médecins portaient assistance aux blessés », précise le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko. 

À noter que la ville portuaire d’Odessa, régulièrement ciblée depuis le début des hostilités, a également été touchée. « 13 personnes ont été hospitalisées. Des gens pourraient être piégées sous les décombres », a déclaré le gouverneur Oleg Kiper.

Les récents pourparlers de paix entre Moscou et Kiev sont bloqués, alors que les deux camps campent sur leurs positions, très éloignées. Moscou a rejeté la trêve « inconditionnelle » voulue par Kiev et les Européens, tandis que l’Ukraine a qualifié d’« ultimatums » les demandes russes.

La rédaction de TF1info avec AFP

Partager
Exit mobile version