Sur la carte, l’encerclement par l’armée russe des villes ukrainiennes de Pokrovsk et Kostiantynivka est clair. « On a la constitution de deux pinces, explique Thibault Fouillet, directeur scientifique de l’Institut d’études de stratégie et de défense de l’université Lyon-III. Certains vont parler de technique de poche ou de chaudron. »
La pression se resserre donc autour de ces deux villes-clés de l’oblast de Donetsk. Leur prise par l’armée russe permettrait à Vladimir Poutine de se targuer d’avoir accompli « un objectif majeur » dans sa volonté de conquérir intégralement cette région. Cela porterait aussi un coup dur aux Ukrainiens, car ces deux villes sont « des nœuds de communication, notamment Pokrovsk qui est un nœud logistique essentiel », précise Thibault Fouillet.