La Russie aurait arrêté 18 soldats nord-coréens, selon les renseignements ukrainiens
Ces derniers avaient volontairement quitté leur position dans la région de Koursk.
La semaine dernière, un premier contingent de 1500 soldats des forces spéciales a été repéré en Russie.

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Guerre en Ukraine : un conflit sans fin

Un front qui devient une porte de sortie. D’après les renseignements ukrainiens, 18 soldats nord-coréens auraient été arrêtés par les autorités russes alors qu’ils tentaient de déserter les rangs. Selon les services secrets de Kiev, cités par la presse ukrainienne ce lundi 21 octobre, ces hommes auraient abandonné leurs positions alors qu’ils s’entrainaient dans la région de Koursk, en Russie.

Des soldats retrouvés à 60 km de leur poste

« Les autorités russes ont arrêté 18 soldats nord-coréens qui ont abandonné leurs positions », écrit The Kyiv Independent (nouvelle fenêtre)ce lundi, citant un haut responsable du renseignement militaire. D’après la chaine ukrainienne Hromadske (nouvelle fenêtre), qui confirme l’information, tout est arrivé après un exercice près de la frontière ukrainienne. Alors qu’un entrainement conjoint au combat d’infanterie venait d’avoir lieu, réunissant « une quarantaine » de soldats nord-coréens, ces derniers ont été laissés en poste par leurs instructeurs dans une forêt de la région de Koursk. 

Restés sans vivres, « 18 Nord-Coréens ont décidé de quitter leurs positions sans permission », indique le média indépendant. Le 16 octobre, ces soldats ont été rattrapés par l’armée russe alors qu’ils se trouvaient à environ 60 km de la zone d’entrainement. La trentaine de soldats qui s’étaient maintenus à leurs postes (nouvelle fenêtre) ont quant à eux été transférés dans une autre zone pour « participer à des opérations d’assaut ». 

Pour rappel, une vidéo apparue en ligne le 18 octobre montrerait des soldats nord-coréens dans un camp militaire russe recevant du matériel et se préparant à un déploiement contre l’Ukraine. D’après Kiev, la Corée du Nord se prépare à mettre sur le front près de 12.000 soldats dès le début du mois de novembre pour épauler son allié dans sa guerre contre l’Ukraine. Une information corroborée par la Corée du Sud, qui a confirmé le transfert de personnel militaire vers la Russie. 

Une intervention décrite comme une « ligne rouge » par les États-Unis, et comme une « menace importante » par la Corée du Sud. Face à ce soutien qui franchit un nouveau cap, Séoul a annoncé ce jeudi qu’elle étudiera « avec plus de souplesse » qu’auparavant la possibilité de fournir des armes à l’Ukraine.


F.S.

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