• Le nouvel ultimatum lancé par Donald Trump à Vladimir Poutine court toujours : il lui reste huit jours pour mettre un terme à la guerre en Ukraine.
  • Mais la seule réponse qui émane du Kremlin est pour l’instant militaire.
  • Une nouvelle frappe a fait de nombreuses victimes ce jeudi matin à Kiev.

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Guerre en Ukraine : une trêve sera-t-elle possible ?

La première explosion a retenti à minuit dans la capitale ukrainienne. Trois cents drones se sont ensuite abattus sur Kiev. Trois heures plus tard, ce sont des missiles de croisière qui ont frappé. Hagards, les habitants ont été obligés de quitter leur logement à la hâte, au milieu des gravats. Certains cherchant des proches. 

550 km² envahis chaque mois par l’armée russe

Une dizaine de personnes ont été tuées, dont un enfant de six ans, dans cette nouvelle attaque russe dans la nuit de mercredi à jeudi. « Le bâtiment en face de chez nous s’est effondré. J’ai beaucoup d’amis là-bas et je ne sais même pas où ils sont. C’est horrible ce qui se passe », dénonce une mère de famille, dans le reportage en tête de cet article. « Il y a eu une nouvelle alerte à la fin de la nuit. Je me suis réveillé et j’ai vu que cinq missiles russes arrivaient sur nous, mais il était trop tard pour fuir », renchérit un homme, le front couvert d’une compresse. 

L’artillerie russe, elle, intensifie ses opérations à l’est de l’Ukraine, notamment contre la petite ville de Tchassiv Yar où il n’y a plus un seul habitant après plus de deux ans de combats intenses. « Notre but, c’est d’écraser l’ennemi et de l’empêcher de renforcer le front », affirme Konstantin Shipov, du régiment 299. Sur des vidéos de propagande, l’armée russe assure tenir toute cette ville, hautement stratégique. Ses troupes auraient saisi les derniers quartiers. Une avancée qui concerne aussi tout le front de l’est ukrainien, avec 550 km² envahis chaque mois, soit dix fois la superficie de Paris. 

Une progression qui inquiète Donald Trump. Après avoir donné le 14 juillet un ultimatum de 50 jours à son homologue russe pour mettre fin au conflit, le président américain a annoncé lundi 28 juillet fixer une nouvelle date à environ « 10 ou 12 jours », sans quoi les États-Unis prendront des sanctions contre la Russie. Moscou répond avoir pris bonne note de cet ultimatum.

V. F | Reportage : Benoit CHRISTAL et Frédéric JOLFRE

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