Le pétrolier « Sun-Arrows » charge sa cargaison de gaz naturel liquéfié dans le port de Prigorodnoye, en Russie, le 29 octobre 2021.

Alors que la Russie poursuit son offensive contre l’Ukraine et que le président américain, Donald Trump, redouble ses pressions sur l’Europe pour qu’elle cesse ses achats d’hydrocarbures russes, la Commission européenne a annoncé, vendredi 19 septembre, un dix-neuvième train de sanctions contre le régime de Vladimir Poutine.

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Dans un bref discours, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a annoncé que l’Europe allait « interdire l’importation de gaz naturel liquéfié [GNL] russe sur les marchés européens » afin de réduire encore un peu les revenus de la Russie liés à la vente de pétrole et de gaz. « Il est temps de fermer le robinet », a-t-elle précisé.

Après l’embargo sur l’achat de pétrole russe, pris peu après le déclenchement de la guerre, en février 2022, et l’arrêt des importations de charbon russe, la Commission avait proposé, en mai 2025, de mettre un terme à l’achat de GNL russe d’ici au 1er janvier 2028.

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Désormais, précise Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, l’« objectif [de l’UE] est d’accélérer l’élimination progressive du gaz naturel liquéfié russe d’ici au 1er janvier 2027 ». Cette interdiction relèvera non pas d’une réglementation économique, mais du régime des sanctions, détaille un diplomate européen. « Cela apporte une plus grande sécurité juridique aux entreprises qui pourraient être amenées à résilier ou à rompre des contrats » avant terme.

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