Donald Trump a nommé ce mercredi 27 novembre Keith Kellogg comme émissaire pour mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie.
Peu connu du grand public, l’octogénaire a présidé le Conseil de sécurité nationale lors du premier mandat de Donald Trump.
Il a préconisé qu’en échange de toute future aide militaire américaine, l’Ukraine participe à des pourparlers de paix avec la Russie.

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Guerre en Ukraine : mille jours depuis l’invasion russe

C’est avec lui que Donald Trump entend « obtenir la paix par la force » en Ukraine. Keith Kellogg a été nommé comme émissaire pour mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie par le président américain ce mercredi 27 novembre. « Il est avec moi depuis le début ! Ensemble, nous obtiendrons la paix par la force et nous rendrons l’Amérique et le monde sûrs à nouveau ! », s’est réjoui Donald Trump dans une publication sur son réseau Truth Social.

Fraichement réélu , le républicain s’est montré très critique concernant les milliards de dollars débloqués par les États-Unis pour soutenir l’Ukraine ces derniers mois et a promis de régler la guerre avant même de prêter serment en janvier, sans jamais expliquer comment il allait procéder. 

Celui qui est désormais chargé de piloter cette mission est un ex-général âgé de 80 ans. Peu connu du grand public, Keith Kellogg a brièvement présidé le Conseil de sécurité nationale, le cabinet de politique étrangère de la Maison Blanche, lors du premier mandat de Donald Trump. « Il a mené une brillante carrière militaire et commerciale, notamment dans des rôles très sensibles en matière de sécurité nationale au cours de ma première administration », a souligné le président américain sur Truth Social. 

Des concessions demandées à l’Ukraine

Dans une note corédigée avec un autre conservateur publiée en avril dernier sur la question, Keith Kellogg a préconisé que « toute future aide militaire américaine exigera de l’Ukraine qu’elle participe à des pourparlers de paix avec la Russie ». Il a également appelé à « reporter l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan pour une période prolongée » afin de « convaincre (le président russe Vladimir) Poutine de participer aux pourparlers de paix ».

L’ex-général a aussi estimé que « le gouvernement et le peuple ukrainiens auront du mal à accepter une paix négociée qui ne leur restitue pas l’ensemble de leur territoire », avant d’ajouter : « Mais comme l’a dit Donald Trump (…) en 2023, ‘je veux que tout le monde arrête de mourir’. C’est aussi notre point de vue. C’est un bon premier pas ». 

Après son élection, Donald Trump s’était de nouveau entretenu par téléphone avec son homologue ukrainien. Volodymyr Zelensky avait qualifié cet appel « d’excellent » et expliqué avoir convenu avec le président américain « de maintenir un dialogue étroit et de faire progresser notre coopération ».


E.R. avec AFP

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