Des milliers de personnes, juives et arabes, se sont rassemblées à Tel Aviv, ce lundi 1er juillet.
Cet événement, organisé au sein de la Menora Mivtachim Arena, avait pour objectif d’appeler à libérer les otages et à un cessez-le-feu à Gaza.

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Israël et le Hamas en guerre

Une salle bondée en plein cœur de Tel Aviv. Ce lundi 1er juillet, dans la soirée, entre 6000 et 10.000 personnes se sont réunies à la Menora Mivtachim Arena, située dans le quartier Yad Eliyahu. Elles sont venues pour participer à une conférence, intitulée « Pour arrêter la guerre, pour trouver un accord, pour faire la paix ». Neuf mois après le début de la guerre entre le Hamas et Israël, les initiateurs de l’événement, autoproclamés « le camp de la paix israélien », souhaitaient réunir plusieurs milliers de personnes, juives comme arabes, autour d’un même message de paix. 

« Seule la paix peut apporter la sécurité »

L’objectif était clair : appeler à la libération des otages israéliens et à un cessez-le-feu à Gaza. Dans une ambiance festive et musicale, de nombreuses personnalités sont intervenues dans la soirée, des militants juifs et arabes, des journalistes et des politiques. Ils ont tous partagé un message commun : « Seule la paix peut apporter la sécurité ».

Plusieurs responsables politiques de la gauche israélienne étaient présents, comme Gilad Kariv, député du Parti travailliste, Ayman Odeh, président de la Liste arabe unie, ainsi que Mossi Raz, ancien député de Meretz, parti laïc et socialiste. Tous ont tweeté lors de la conférence pour porter la voix de la paix. 

Yanal Jabarin,  journaliste palestinien habitant à Jérusalem, a demandé à la foule réunie dans l’Arena d’applaudir « tous les journalistes palestiniens et israéliens ». Selon lui, ce rassemblement est une réponse aux ultranationalistes israéliens : « La paix est le mot d’ordre »

Cet événement d’envergure intervient dans un contexte de débats et de tensions dans la société israélienne sur l’avenir du conflit entre le Hamas et Israël. Ce mardi 2 juillet, l’armée israélienne a bombardé la bande de Gaza, après des ordres d’évacuation ayant contraint des centaines d’habitants à fuir de nouveau plusieurs secteurs du sud du territoire palestinien.


Marianne LEROUX

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