Le nouveau ministre de l’Intérieur assure que les autorités seront « intraitables » face aux éventuels débordements qui pourraient intervenir à l’occasion du premier anniversaire de l’attaque du Hamas contre Israël.
Le successeur de Gérald Darmanin en appellent aux préfets pour qu’ils s’enquièrent de possibles rassemblements, leur demandant d’ »interdire les manifestations susceptibles de causer de graves troubles ».

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Israël et le Hamas en guerre

Il dit avoir « donné des instructions claires ». Le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a demandé samedi aux préfets de « renforcer la vigilance face aux rassemblements potentiels », un après le massacre du 7 octobre commis par le Hamas en Israël et le début de la guerre à Gaza. Il leur a confié comme mission le signalement rapide des manifestations à venir, appelant à interdire celles « susceptibles de causer de grave troubles, en particulier dans le cas où pourraient se tenir des rassemblements antagonistes concomitants ». Il souhaite que « les dispositifs de sécurité en lien avec les services de renseignement » soient adaptés.

Dans un télégramme envoyé le 27 septembre aux préfets et à plusieurs services de sécurité, que LCI/TF1 a pu consulter, Bruno Retailleau, estime que « le contexte d’aggravation du conflit au Proche-Orient, la persistance de la menace terroriste à un niveau élevé et l’état de tension que connaît la société commandent le plus haut niveau de vigilance dans la mise en œuvre des dispositifs visant à anticiper et encadrer ces mobilisations« . 

 « Je ne laisserai pas l’antisémitisme prospérer et salir la mémoire des victimes. Nous serons intraitables », insiste-t-il dans un message posté sur X ce samedi. (nouvelle fenêtre)

Le nouveau locataire de la place Beauvau r appelle que « les pogroms du 7 octobre ont coûté la vie à plus de 1195 personnes dont 42 de nos compatriotes ».

 L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.205 personnes du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza. Sur les 251 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 97 sont toujours détenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.

Plus de 41.000 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles sur la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU. Selon l’armée israélienne, 348 de ses soldats ont été tués dans la campagne militaire sur Gaza depuis le début de l’offensive au sol le 27 octobre.


D.D.F. avec A. GUILLET

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