« Une nouvelle histoire commence » pour le patineur français Guillaume Cizeron, comme il l’écrit lui-même dans un message posté sur le réseau social Instagram, dimanche 2 mars. Médaillé d’or olympique de danse sur glace à Pékin en 2022, cinq fois champion du monde et autant d’Europe de la discipline avec Gabriella Papadakis, l’athlète annonce son retour à la compétition, quelques mois à peine après l’officialisation de la fin de leur binôme.

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Guillaume Cizeron, 30 ans, sera cette fois associé à la Québécoise Laurence Fournier Beaudry, 32 ans, sa partenaire d’entraînement à Montréal et amie de longue date. Cette dernière faisait jusque-là équipe avec Nikolaj Sorensen, avec lequel elle avait terminé 9e aux JO dans la capitale chinoise, il y a trois ans. Mais ce dernier a été suspendu, par le Bureau du commissaire à l’intégrité dans le sport canadien, en octobre, pour une durée d’au moins six ans en raison de « maltraitance sexuelle » sur une ex-patineuse américaine.

Débuts en compétition en septembre

« C’est un peu comme le deuxième acte de ma carrière », a déclaré Guillaume Cizeron à l’Agence France-Presse. Laurence Fournier Beaudry et lui devraient faire leurs débuts en compétition dès le mois de septembre et visent une qualification, sous les couleurs de la France, pour la prochaine édition des Jeux d’hiver, organisés du 6 au 22 février 2026 à Milan et Cortina d’Ampezzo, en Italie. Ils seront notamment en concurrence avec le duo vice-champion d’Europe à Tallinn, début février, Evgeniia Lopareva, 24 ans, et Geoffrey Brissaud, 26 ans.

« Ce challenge sportif inédit réunit deux des plus grands talents du patinage mondial », a réagi la Fédération française de sports de glace dans un communiqué, se réjouissant que le duo puisse « inspirer la relève » de la discipline.

L’ancienne partenaire de Guillaume Cizeron, Gabriella Papadakis a, quant à elle, fait sensation en patinant avec une autre femme, l’Américaine Madison Hubbell, lors d’un gala en Suisse, le mois dernier. Une première dans l’histoire et une belle occasion « de briser les codes assez genrés de notre sport », avait-elle alors expliqué au Monde.

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