Lors de l’inauguration de la première édition de la Biennale Internationale du Goût (BIG), le 24 janvier 2015, dans le tunnel de la Croix-Rousse à Lyon, un buffet de 1,7 km a été installé dans le cadre du Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation (SIRHA). Des convives attendent.

Guillaume Gomez a été chef cuisinier à l’Elysée pendant vingt-cinq ans, puis premier ambassadeur de la gastronomie française – un poste créé pour lui par le président Emmanuel Macron – pendant quatre ans. Il a lancé sa société de conseil pour accompagner les entreprises dans leur stratégie alimentaire.

Comment êtes-vous devenu le premier ambassadeur de la gastronomie française ?

C’était un choix du président de la République, Emmanuel Macron. Dépendants du Quai d’Orsay, les ambassadeurs thématiques ont été créés en 1998 par le président Jacques Chirac. Un ambassadeur sur le thème de l’alimentation n’existait pas, mais l’enjeu économique et sociétal est devenu tellement majeur qu’Emmanuel Macron a décidé de créer ce rôle. La France est le premier pays touristique au monde. Forcément, la restauration implique des enjeux économiques. Mais il y a aussi, liés à l’alimentation, des enjeux sur l’éducation qui produisent des effets sur la société et sur l’environnement. Le président m’a donc désigné ambassadeur de la gastronomie ainsi que son premier représentant personnel auprès des acteurs de l’alimentation et de la gastronomie.

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