Hans Zimmer, à New York, le 16 juin 2025.

Jadis, les musiques de films étaient cantonnées aux salles obscures et leurs compositeurs un nom parmi d’autres défilant au générique. Aujourd’hui, ils donnent des concerts. Avec un engouement exceptionnel dans le cas de Hans Zimmer, qui a réuni pas moins de 32 000 spectateurs, vendredi 21 novembre, à La Défense Arena. La demande est telle qu’il reviendra à Paris (Accor Arena) et à Lyon en mars 2026.

Originaire de Francfort, ayant vécu à Londres puis à Los Angeles, le claviériste issu de la scène new wave des années 1980 a commencé son irrésistible ascension à partir de la bande originale de Rain Man (1989). Une association audacieuse de synthétiseurs et de pans, les tambours métalliques de Trinidad-et-Tobago, qui a défini son style : des textures et des rythmes. Auteur de plus de 150 musiques de films, Zimmer est associé prioritairement à Christopher Nolan (six collaborations) et à des franchises comme Pirates des Caraïbes ou Dune. Son poids à Hollywood est tel qu’il est à la tête de la division musiques de films du studio DreamWorks.

Ennio Morricone (1928-2020), dont le génie aurait décidé de la vocation de Zimmer, a pu assouvir son fantasme, diriger un orchestre symphonique pour ses chefs-d’œuvre. Son admirateur, qui n’a pas reçu sa formation musicale, s’accomplit, lui, en meneur d’un groupe de rock progressif depuis qu’il est monté sur scène, en 2000. Il a même un stand de ventes de tee-shirts à son nom, noirs comme ceux des métalleux.

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