La Régie autonome des transports parisiens (RATP) a annoncé, jeudi 22 mai, une augmentation drastique de ses amendes tarifaires pour lutter contre la fraude.
À compter du 2 juin 2025, l’amende va bondir de 50 à 70 euros en cas de paiement immédiat.
Cela représente une augmentation de 20 euros.
Ça va bientôt coûter plus cher aux resquilleurs. La RATP a annoncé, jeudi 22 mai, une augmentation de 20 euros de ses amendes tarifaires – en cas de paiement immédiat – à partir du 2 juin, dans le cadre du plan de lutte contre la fraude (nouvelle fenêtre) lancé, en février dernier, par Île-de-France Mobilités sur l’ensemble des réseaux franciliens.
« La fraude n’est pas une fatalité et elle ne peut être imputée aux transporteurs seuls », peut-on lire dans le communiqué (nouvelle fenêtre)de la Régie autonome des transports parisiens. « À compter du 2 juin, afin d’améliorer l’efficacité de la lutte contre la fraude, l’amende tarifaire en paiement immédiat passe à 70 euros, soit une augmentation de 20 euros. » En paiement différé, sous la limite des 90 jours, elle passe à 120 euros, et ensuite à 180 euros au-delà des 90 jours, en forfait majoré.
10 euros de plus pour un titre non-validé
Concernant « le réseau de surface », les bus et tramways, l’amende pour non-validation d’un abonnement passera à 15 euros, ce qui représente une augmentation de 10 euros, « afin d’inciter les clients à valider leur titre et ainsi adapter l’offre de transport à la demande grâce à des remontées de fréquentation plus précises », a justifié la RATP.
Ce durcissement des amendes va être accompagné d’affichages sur l’ensemble du réseau métro et RER, dans les stations de tramway ainsi que dans les bus à compter du 2 juin. Pour lutter contre la fraude, la RATP mobilise entre 400 et 600 agents de contrôle chaque jour sur son réseau.
« Chaque année sur l’ensemble du réseau » qu’elle exploite pour le compte d’Île-de-France Mobilités, elle évalue la fraude à « plusieurs dizaines de millions d’euros de perte annuelle et plus de 1,7 million d’infractions ». Le plan de lutte d’Île-de-France Mobilités visant à diminuer la fraude de moitié s’est traduit, selon la RATP, par le contrôle de 270.000 voyageurs et près de 11.500 amendes ont été dressées.