Le nouveau gouvernement est à la recherche d’entrée d’argent.
Les classes moyennes vont-elles, par conséquent, être touchées par des augmentations d’impôts ?
D’après notre chroniqueur Pascal Perri, elles devraient être épargnées.

Ce 16 janvier, Pascal Perri s’intéresse à la fiscalité envisagée par la nouvelle équipe gouvernementale. Comme le rappelle notre chroniqueur économique, « Il faut trouver de l’argent ». Reste donc à savoir qui sera concerné par une potentielle hausse des impôts. « Manifestement, les classes moyennes vont être épargnées », estime Pascal Perri. Elles payent, en général, des impôts directs et indirects, tels que l’impôt sur le revenu des personnes physiques et la TVA.

Le nouveau gouvernement ne devrait donc pas toucher à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, qui n’est payé que par 43% des Français. Les mutuelles, quant à elles, vont être mises à contribution à hauteur d’un milliard d’euros. La fiscalité sur l’électricité va également un peu augmenter, bien que la facture des particuliers va baisser. 

L’exécutif a décidé de jouer la carte de la contribution différentielle sur les hauts revenus. « Ça veut dire qu’a priori, avec l’optimisation fiscale, quelqu’un qui gagne beaucoup d’argent pouvait échapper à l’impôt. Là, on lui dit : Eh bien, cher ami, vous paierez au moins 20% », explique Pascal Perri. 25 000 contribuables seraient concernés en France. Concrètement, seuls les personnes qui gagnent 25 000 euros pour un célibataire et 50 000 euros en couple sont dans le viseur. In fine, cela fera deux milliards d’euros dans les caisses de l’État. 

Retrouvez toutes les explications de Pascal Perri sur les hausses d’impôts dans la vidéo en tête de cet article. 


Pierre FOUGERES

Partager
Exit mobile version