Les funérailles de l’ancien chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ont eu lieu ce dimanche 23 février au Liban.
Il avait été tué en 2024 par une frappe israélienne.
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Liban : un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
Une cérémonie en l’honneur d’Hassan Nasrallah, qui a dirigé durant trois décennies le Hezbollah. Les funérailles de l’homme de 64 ans ont eu lieu ce dimanche 23 février au Liban, en présence de dizaines de milliers de ses partisans. Les participants vêtus de noir, en pleurs, rassemblés dans le grand stade de la Cité sportive de 78.000 places, en banlieue sud de Beyrouth, ont renouvelé leur allégeance au mouvement libanais pro-iranien, affaibli par la récente guerre avec l’armée israélienne.
Des avions israéliens à basse altitude
Hassan Nasrallah « reste vivant en nous », a déclaré le nouveau chef du Hezbollah Naïm Qassem, lors d’un discours télévisé retransmis en direct sur des écrans géants à l’extérieur du stade, devant lesquels étaient massées 60.000 personnes. « Nous continuerons sur cette voie », a-t-il ajouté. « La résistance » contre Israël « n’est pas finie. »
Un camion portant les cercueils d’Hassan Nasrallah et de son successeur Hachem Safieddine, tués successivement dans des frappes israéliennes, a fait le tour du stade, rapporte l’AFP. « Nasrallah, nous restons fidèles à la promesse », répétaient les participants, poing levé, jetant des fleurs sur les cercueils et brandissant les drapeaux jaunes du Hezbollah.
Le Hezbollah a attendu le retrait presque complet de l’armée israélienne du sud du Liban, le 18 février, pour organiser son premier rassemblement populaire depuis la fin de la guerre. Au moment des funérailles, des avions israéliens survolaient Beyrouth à basse altitude. L’aviation israélienne a également mené ce dimanche des frappes répétées sur le sud et l’est du Liban, malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis le 27 novembre, indiquant avoir frappé des lanceurs de roquettes qui présentaient une « menace imminente ».
