« Il n’y a aucune garantie de non-censure de notre part, tenez-le-vous pour dit », prévient Olivier Faure à l’issue de la réunion avec Emmanuel Macron

« Nous sommes venus voir si cette crise pouvait se dénouer. Nous espérions comprendre ce qu’il se passait », a affirmé Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS), à l’issue de la réunion à l’Elysée. « Vous aurez compris, avec les déclarations de ceux qui nous ont précédés, qu’il n’y aura pas de premier ministre de gauche. »

« Il n’y a eu globalement aucune réponse claire du président de la République. Le simple report de la réforme des retraites n’a rien à voir avec notre demande d’abrogation », a poursuivi M. Faure, « déçu » d’avoir l’impression d’avoir « seulement assisté à une tentative de rabibochage ».

Olivier Faure et Boris Vallaud, à la sortie de la réunion, à l’Elysée, le 10 octobre 2025.

Boris Vallaud, député PS des Landes et président du groupe Socialiste à l’Assemblée nationale, a ensuite déploré qu’Emmanuel Macron ait « prétendu qu’il ne pouvait décider de rien, nous renvoyant à la première ou [au] premier ministre qui sera nommé prochainement (…) la discussion devra donc se faire avec un·e autre ».

« Aucune réponse sur aucun sujet », a abondé M. Vallaud. « Nous ne savons pas ce que le président est prêt à faire pour trouver un chemin. La seule certitude, c’est qu’il fera bien comme il veut. »

Olivier Faure a par la suite tenu à affirmer qu’« il n’y a[vait] aucune garantie de non-censure de notre part, tenez-le-vous pour dit ». « Si tous les sujets ne sont pas sur la table », notamment la suspension de la réforme des retraites, « alors nous censurerons immédiatement ».

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