La marine mexicaine a annoncé ce samedi 19 octobre sa plus grande saisie de drogue en mer, à proximité de la frontière américaine.
Les marchandises, d’une valeur de 134 millions d’euros, étaient transportées dans six embarcations différentes, dont un semi-submersible.
Les cartels n’hésitent pas à construire eux-mêmes ces sortes de sous-marins non identifiés et beaucoup plus difficiles à détecter.

C’est un objet marin non identifié. Un semi-submersible mi sous-marin, mi-bateau, équipé de trois moteurs et chargé de drogue. Dans la vidéo en tête de cet article, la marine mexicaine exhibe sa nouvelle prise. Il s’agit de l’une des six embarcations interceptées par ces commandos à proximité de la frontière américaine. 

Les bateaux voire les sous-marins, pour plus de discrétion

À bord, 8,3 tonnes de drogue , d’une valeur marchande de 134 millions d’euros, un record pour une saisie en mai. L’armée mexicaine expose fièrement son butin. L’opération a été difficile à mener, car ces embarcations artisanales, mais très puissantes, sont conçues pour passer sous les radars. « Avec l’augmentation de la production en Amérique du Sud, il est important pour les trafiquants de trouver de nouveaux moyens, et donc par la voie maritime, ou effectivement par la voie sous-marine, pour être plus discret », explique Marine Jauffret-Roustide, sociologue à l’Inserm. Les opérations musclées se sont donc multipliées ces dernières années. 

La vidéo impressionnante d’une interception spectaculaire il y a quelques mois, entre les États-Unis et le Mexique, avait fait le tour des réseaux sociaux. Le Mexique et la Colombie, plaques tournantes de la drogue vers le nord du continent. Et cela ne devrait pas cesser. La production de cocaïne bat des records. En Colombie, elle a augmenté de 53% l’année dernière.


La rédaction de TF1info | Commentaire : Charline Hurel

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