Des ouvriers de Sonatrach sur le site gazier de Hassi R’Mel, en Algérie, le 27 juillet 2017.

Le géant public pétrolier algérien Sonatrach et le groupe italien ENI ont signé, lundi 7 juillet à Alger, un contrat de « partage de production » d’hydrocarbures d’un montant de 1,35 milliard de dollars (environ 1,15 milliard d’euros) concernant un site du sud-est algérien, dont 110 millions de dollars destinés aux investissements de recherche et d’exploration.

Ce contrat d’une durée de trente ans porte sur l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures sur le périmètre contractuel de Zemoul El Kbar, dans le bassin de Berkine, à 300 km à l’est de Hassi Messaoud, a indiqué le groupe algérien dans un communiqué. L’accord, qui pourra être prorogé de dix ans supplémentaires, prévoit une période d’exploration et de recherche de sept ans.

« Coopération stratégique »

Cet accord constitue « une étape qualitative qui permettra de recourir aux solutions numériques les plus récentes et aux technologies innovantes dans les domaines de l’exploration et de la production, d’améliorer le rendement des puits et de récupérer les réserves », a estimé le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi.

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Reçu par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le PDG d’ENI, Claudio Descalzi a qualifié ce contrat de « nouvelle étape » dans la « coopération stratégique » entre les deux groupes énergétiques.

Se tourner vers l’Algérie

Présent en Algérie depuis 1981, ENI gère avec Sonatrach le gazoduc TransMed reliant le pays à l’Italie via la Tunisie.

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Avant l’invasion de l’Ukraine, l’Italie importait 95 % du gaz qu’elle consommait, dont environ 40 % provenant de Russie. Pour réduire cette dépendance, Rome se tourne de plus en plus vers l’Algérie, historiquement son deuxième plus grand fournisseur et premier exportateur africain de gaz naturel et le 7e mondial.

En juillet 2022, Alger et Rome avaient signé plusieurs contrats afin que l’Algérie fournisse davantage d’hydrocarbures à l’Italie. Parmi ces accords figurait un important contrat de partage de production pétrolière et gazière d’un montant de 4 milliards de dollars entre l’Algérie et des entreprises du secteur énergétique, dont ENI.

Le Monde avec AFP

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