Qui va gagner ? Qui, de l’intelligence artificielle (IA) ou de l’ordinateur quantique, pourra sauver la planète ? C’est là l’avenir que prédisent à ces deux technologies dernier cri nombre d’annonces dressant la liste des problèmes importants qu’elles pourraient résoudre. Parmi eux : trouver des matériaux plus efficaces ou moins rares pour les batteries, aider à mieux capturer le CO2, identifier des méthodes moins gourmandes en énergie pour synthétiser l’ammoniac nécessaire aux engrais… Et pour y parvenir, relever rien de moins que l’un des plus grands défis de la science : modéliser les interactions entre atomes et molécules.

Les rivaux, chacun paré de beaux atouts, ont, avant tout, de nombreux points communs. Tous deux reposent d’abord sur de la science solide et très ancienne. Le calcul quantique remonte à la théorie du même nom, élaborée pendant les années 1920 pour décrire les propriétés de la matière et ses interactions avec la lumière. L’IA est à peine plus jeune, née notamment grâce aux travaux d’Alan Turing, père de l’informatique moderne, dans les années 1930-1950.

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