Le maire de Cannes et président de l’Association des maires de France était l’invité d’Adrien Gindre dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ».
Il a proposé un « changement radical » pour « retrouver la performance publique ».
Dans le contexte international actuel, David Lisnard a également estimé qu’il fallait désormais créer « des rapports de force ».

Il veut « sortir des postures ». Invité de « Bonjour ! La Matinale TF1 », mercredi 5 mars, le maire de Cannes David Lisnard a déroulé sa vision d’une France qu’il souhaite « renforcer » face au contexte international. Une situation « incertaine depuis des années », a estimé celui qui est également président de l’Association des maires de France (AMF). « Depuis des années, les gens responsables savent qu’il faut réarmer le régalien, qu’il faut mettre un terme à un système social qui ne fonctionne plus »

Régissant à la prise de parole d’Emmanuel Macron ce mercredi à 20h, David Lisnard a dit s’intéresser aux « intérêts de la France ». « Comment on construit à nouveau une ambition collective, puissante, française et européenne en sortant des effets d’annonce et du théâtre ? », a-t-il questionné.

Une « nouvelle politique » économique et sociale

Pour ce faire, l’élu de Cannes veut « une nouvelle politique économique et sociale ». « Ce que j’essaie de porter avec Nouvelle Énergie [son pari politique, NDLR], c’est de sortir d’un système qui fait que plus on dépense d’argent public, moins il y a d’argent pour la justice, l’armée et le régalien », a-t-il fustigé, proposant « un changement radical ». « Il faut absolument retrouver la performance publique, nous allons proposer un mode de performance publique pour réarmer l’État sur le régalien, la diplomatie, la justice… Tout le reste, c’est de la jactance. »

Concernant le contexte international et notamment l’attitude des États-Unis de Donald Trump, David Lisnard a estimé qu’il fallait « arriver à construire un lien dans la durée avec les États-Unis au-delà de la personnalité de Donald Trump » mais via « des rapports de force équilibrés ». « Aujourd’hui, ce que nous subissons, c’est la faiblesse dans laquelle nous sommes tombés depuis des années », a estimé le président de l’AMF. 


A.B.

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